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Marie Agnès Espa
25 mai 2016 Dernière mise à jour le Mercredi 25 Mai 2016 à 12:05

Toulouse testait discrètement depuis un an de nouveaux capteurs intelligents, créés par la start-up toulousaine Kawantech, permettant un éclairage public par la détection de formes. Économie d'énergie et budgétaire, gestion novatrice de l'éclairage p

La détection de forme est 15% plus performante que l’extinction totale” explique Emilion Esnault, élu toulousain en charge de l’éclairage public et de poursuivre “certaines communes, vu la baisse des dotations de l’État, ont fait le choix d’éteindre les lumières entre 1h du matin et 4h. Ici, nous allons faire de l’éclairage intelligent“.

Cette innovation est le fruit d’un travail avec une start-up locale Kawantech.

« Toulouse nous a mis le pied à l’étrier. Nous avons pu tester, évoluer. Étape par étape, nous avons amélioré nos pilotes. La Ville nous a donné un cahier des charges avec une priorité sur les piétons » raconte Yves Le Henaff PDG de Kawantech.

Une start-up qui est parmi les finalistes du concours d’innovation d’EDF Pulse. « Nous produisons à Toulouse car grâce à l’aéronautique la ville a un bon savoir faire en ingénierie » ajoute t-il.

Le système, baptisé Kara, mis au point par la start-up permet de discerner les piétons, les voitures et les deux roues en fonction de la masse et la forme.

En expérimentation depuis un an dans une rue de la ville, il permet une économie d’énergie de 60 à 70% par point. Toulouse a commandé 485 lampadaires intelligents, la moitié du financement est subventionnée «  Ville de Demain », un programme des « Investissements d’Avenir » confié par l’État à la Caisse des Dépôts.

« L’idée est d’y aller progressivement, à l’occasion d’un changement, dans le cadre de l’entretien normal des lampadaires, on insère cette technologie. Ils seront installés au fur et à mesure dans des zones d’activité où il y a peu de passage la nuit, dans des rues de quartiers résidentiels calmes. En veille les lampadaires seront à 1/5 de leur puissance » précise Emilion Esnault.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre du Plan Lumière de la ville.

Un plan triennal en trois points : rétablir l’éclairage public, mettre en valeur le patrimoine, dépenser moins et promouvoir de nouvelles technologies énergétiques.

« En deux ans, la consommation électrique de la ville a baissé de 12%, nous avons renégocié le marché public avec EDF » précise Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de la Métropole.

Parmi les projets d’envergure de ce plan, la création d’une ferme photovoltaïque sur le site de l’Oncopole.

Plus sur Kawantech : https://www.kawantech.com/fr/

Les finalistes du concours EDF Pulse : https://pulse.edf.com/fr/prix-edf-pulse/les-projets/etape-1

 

 

 

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