Comment soutenir la reconversion professionnelle des salariés dont l'emploi est menacé, notamment par la crise sanitaire mais aussi par la mutation du marché du travail, vers des métiers qui recrutent ? Retrouvez notre reportage vidéo réalisé lors de Clés d’Avenir, le premier forum de la reconversion professionnelle qui s’est tenu à Toulouse.
Insatisfaction, vocation longuement murie, opportunité… les motivations qui amènent à une reconversion professionnelle sont diverses et variées.
Près de 50% des actifs français envisagent, effectuent ou ont déjà réalisé leur reconversion professionnelle.
En 2020, suite à la pandémie, le phénomène a pris de l’ampleur. Début 2022, 20 % des travailleurs français se sont engagés dans un processus d’évolution professionnelle, selon une étude de Centre Inffo.
Pour aider les personnes dans cette démarche, l’Opco des Entreprises de Proximité et Transitions Pro Occitanie, avec le soutien de l’État (DREETS) et de la Région Occitanie ont organisé Clés d’Avenir, le premier forum de la reconversion qui a réuni l’ensemble des partenaires de la mobilité professionnelle.
« Ces dernières années, beaucoup d’outils ont été développés par l’État avec les partenaires sociaux, je pense en particulier à Transitions Collectives. Les enjeux sont très importants puisque le marché du travail est très tendu, il y a beaucoup d’opportunités de développement professionnel pour les actifs occupés et pour les demandeurs d’emploi » explique Bruno Lucas, Délégué général à l’emploi et la formation professionnelle – Ministère du Travail.
Transco (Transitions Collectives) a pour but d’aider les employeurs et les salariés à faire face aux mutations qui peuvent impacter le modèle et l’activité de leur entreprise.
Il s’adresse aux entreprises en perspective de développement et aux entreprises en mutation (évolution de l’organisation du travail, transition technologique, etc.). Il favorise la mobilité des salariés positionnés sur des métiers fragilisés.
« Depuis le début de la crise sanitaire, c’est un sujet d’actualité autant pour les entreprises qui sont en réflexion sur leur réorganisation ou en mutation économique, mais aussi pour les entreprises qui recrutent car elles ont besoin de trouver des nouveaux profils. Transitions Pro Occitanie est en capacité de leur apporter des solutions » assure Christine Vo Van, directrice générale de Transitions Pro Occitanie.
Transitions Pro finance des formations pour le public en reconversion sur des métiers en tensions recherchés par les entreprises du territoire.
La Région Occitanie finance quant à elle 35 000 formations par an sur des métiers qui recrutent, notamment le secteur de la santé et du médico-social.
« Les Transitions Pro doivent être agiles et travailler en articulation avec d’autres partenaires comme les conseillers en évolution professionnelle car un projet professionnel ne se décrète pas toujours au lendemain, cela se travaille avec des professionnels qui ont vraiment une position neutre pour accompagner les personnes dans leurs projets » assure Séverine Garandeau-Martin, Vice-présidente de Certif’Pro.
A l’occasion du forum Clés d’avenir, L’association paritaire Transitions Pro Occitanie et l’AFDET (association française pour le développement de l’enseignement technique) ont signé une convention de partenariat destinée à accompagner le développement des Transitions collectives en Occitanie.
Objectif : renforcer les synergies entre les acteurs et opérateurs, plus que jamais nécessaire dans cette période de transition pour assurer un accompagnement efficace des entreprises et de leurs salariés.
Un 2ème convention de partenariat a été signée entre l’association Transitions Pro Occitanie et l’OPCO EP en Occitanie pour développer une logique de coopération dans laquelle ils s’engagent à mobiliser leurs forces respectives pour rechercher les complémentarités entre les différents dispositifs en vigueur qu’ils gèrent, respectivement.
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Je suis moi-même passé par cette période de questionnement professionnel.
Mon premier pas a donc été de le reconnaître, puis d’accepter que mon emploi ne me correspondait plus, et de chercher d’autres pistes. Et ce n’est pas une mince affaire !
Et puis, pas-à-pas, j’ai réussi à mieux connaître mes valeurs, mes compétences “transversales” et mes aspirations, prendre du recul et enfin “sauter le pas”. Car comme vous le dîtes un nouveau projet professionnel ne se met pas en place d’un claquement de doigt.
C’est pour cela que je suis aujourd’hui coach en reconversion professionnelle, car j’ai à cœur d’accompagner les personnes qui traversent le même questionnement que moi.
Aurélie Koenig
http://www.aureliekoenig.com