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redaction
28 avril 2018 Dernière mise à jour le Samedi 28 Avril 2018 à 07:04

La start-up toulousaine Micropep Technology, spécialisée dans la génétique végétale, a levé 4 millions d’euros auprès de Irdi Soridec Gestion et Sofinnova Partners, société implantée dans le secteur des biotechnologies.

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C’est une levée de fonds importante qui permettra de finaliser le développement d’une molécule visant à stimuler la germination de plantes de grande culture.

Le laboratoire Micropep Technology à Toulouse travaille actuellement sur des protéines produites par les plantes elles-mêmes, comme les micropeptides.

Celles-ci permettent au végétal d’adopter des comportements particuliers tels qu’une accélération de la germination ou une résistance particulère aux mauvaises herbes et à la sécheresse. Un processus qui apparaît sans mutation génétique artificielle.

« On ne modifie pas la plante, on stimule ce qu’elle sait déjà faire », a indiqué Thomas Laurent, directeur général de Micopep Technology à la CCI d’Occitanie.

Cet entrepreneur porte le projet avec Jean-Philippe Combier, chercheur au Laboratoire de recherches en sciences végétales (LRSV) de Castanet-Tolosan.

10 embauches prévues en 2018

Micropep, entré en développement en 2016 après cinq années de recherche et développement, prévoit d’embaucher 10 personnes en 2018. Il devrait mettre sur le marché très prochainement une molécule appelée à stimuler la germination du maïs et, à terme, du soja, du blé, du tournesol

L’autre cheval de bataille de la start-up est la mise au point d’une protéine d’origine naturelle qui a vocation de freiner le développement des mauvaises herbes. Elle pourrait, à terme, devenir une alternative aux désherbants chimiques.

Avec les fonds levés, la start-up prévoit de poursuivre ses recherches sur les plantes maraîchères. En projetant la production à grande échelle de micropeptides, cette jeune pousse a pour ambition de trouver une solution naturelle à l’agriculture intensive de demain.

 

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