Réélu à 84%, Philippe Renaudi repart pour un second et ultime mandat à la tête de l'UPE06 avec comme objectif de poursuivre la politique mise en œuvre en 2016 en apportant de nouvelles impulsions et en proposant de nouveaux axes de travail.
Cette réélection est le résultat d’une nouvelle manière de gérer ce syndicat patronal, du renforcement des liens avec les politiques et administrations, expliquent les proches collaborateurs de Philippe Renaudi.
Peu de discours, mais beaucoup d’actions et une belle collaboration, une vraie synergie avec la Chambre de commerce et d’industrie de Nice. Le programme de ce professionnel des TP pour son deuxième mandat est très ambitieux.
En premier lieu la consolidation des liens avec d’autres syndicats patronaux (y compris au niveau national), avec les branches professionnelles, les sphères politiques et publiques. Philippe Renaudi, qui fait partie du bureau de la Commission « Croissance et territoires » du Medef national, souhaite aussi lancer une réflexion sur le commerce et affirmer la position en matière d’emploi et de formation.
Étroite collaboration avec les collectivités locales
L’emploi, il faut le créer et vite, affirme-t-il, et pour cela il faut faire avancer les projets bloqués par des ennuis d’ordre administratifs ou financiers.
L’UPE06 va donc examiner avec les collectivités territoriales tous ces projets qui, débloqués, peuvent créer parfois jusqu’ à 140 voire 150 emplois. Une autre initiative en faveur de l’emploi : rédaction d’un guide de bonnes pratiques dans les territoires pour que le monde économique puisse créer des emplois et de la richesse.
Entendre le cri d’alarme des chefs d’entreprises
Deux débats, c’est dans l’air du temps, seront organisés avent le 10 mars, l’occasion pour les petits patrons, commerçants, entrepreneurs, artisans de s’exprimer. Les premiers gilets jaunes, explique Philippe Renaudi, c’étaient ces gens là, étouffés par les charges, impôts et autres taxes, leur ras le bol est légitime et tous les problèmes qui concernent le monde économique doivent être abordés.
Et le dernier objectif, mais pas le moindre, est de renforcer l’influence du syndicat patronal, en recrutant de nouveaux adhérents. Au niveau national, le Medef envisage de mettre tout en place pour un autofinancement.
Ne plus percevoir quelques 25 millions d’€ de subvention de l’Etat est un grand pas vers la liberté, conclut Philippe Renaudi.
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