Malgré la destruction de son usine en 2008 par un incendie, son risque de faillite suivi de la montée en puissance de son concurrent principal, Charles Benkemoun, le fondateur de Sibell, n’a rien lâché et se bat aujourd’hui pour concurrencer les lead
Sibell, société spécialisée dans la production de chips dans les Bouches-du-Rhône, a frôlé le dépôt de bilan à plusieurs reprises, notamment suite à la destruction de sa zone de production suite à la l’incendie qui a eu lieu en 2008.
Suite aux ravages causés par cet incendie, une cinquantaine de salariés de la société sur 120 ont été placés au chômage technique. Les autres avaient été regroupés dans les bureaux attenants de Sibell pour organiser le sauvetage de la société, ou du moins de ce qu’il en restait…
A force de détermination et d’acharnement, Charles Benkemoun, fondateur et PDG de la société, a réussi à remettre Sibell sur pieds et à réparer les dégâts causés par l’incendie ravageur en un an et demi.
Le fondateur a dû faire appel à ses propres fonds familiaux tirés de la vente d’une huilerie et de plusieurs hôtels pour pouvoir rouvrir l’usine flambant neuve en seulement 9 mois.
Cette réussite s’est vue abréger par la montée en puissance d’un de ses principaux concurrents : Altho de la marque Bret’s.
Benkemoun s’est alors dépêché de faire l’acquisition d’usines et d’entreprises spécialisées dans la cuisson traditionnelle pommes de terre pour tenter de conquérir de nouveaux marchés et ainsi contrer son concurrent Altho.
L’une de ces acquisitions s’est soldée par un échec mais l’acquisition de l’entreprise pour la modique somme de 17,5 millions d’euros a permis à Sibell de doubler ses capacités de production.
Grâce à cet investissement lucratif, c’est un ensemble industriel de 13 000 m2 qui sera opérationnel au printemps 2016. Il permettra d’héberger des lignes de production automatisées de snacking et de tuiles apéritifs.
- Une nouvelle stratégie de développement
Charles Benkemoun voit grand et compte bien challenger les leaders du marché des chips en optant pour un positionnement haut de gamme. La société propose déjà 18 sortes de chips aux goûts traditionnels, classiques, mais également osés et innovants avec par exemple des chips aux miettes de truffes, au foie gras, etc.
Sibell table sur un chiffre d’affaires prévisionnel de 100 millions d’euros après la mise en route de son nouvel ensemble industriel.
Voilà une entreprise ambitieuse et acharnée !
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