Virginie Calmels, tête de liste de l'union de la droite et du centre pour les élections régionales en ALPC, a présenté le 6 octobre à Libourne son "projet global des transports en ALPC". L'urgence passe pour elle par "moderniser les infrastructures d
Pour Virginie Calmels, “l’arbre du GPSO (1) ne doit pas cacher la forêt des TER”. L’annonce du gouvernement de la déclaration d’utilité publique pour le projet de LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax “n’est qu’une opération de communication” (…) “Quelque soit en effet l’intérêt intrinsèque du projet GPSO, on ne peut que s’étonner que l’Etat décide de relancer un projet de 9,1 milliards, d’euros, sans présenter toutefois la moindre piste de financement. La question est simple: qui paiera?”.
Selon elle, “cette annonce constitue surtout un cadeau électoral et médiatique fait par un gouvernement aux abois à un président sortant qui commence à se rendre compte que la grande région lui échappe” (…) “ces projets LGV ne sont pas près de voir le jour, et ce avant tout pour de très évidentes raisons de financement.” Elle refuse de se prononcer pour ou contre ce projet.
La candidate de l’union de la droite et du centre pour la présidence de la grande région ALPC estime donc qu’elle doit “construire un projet global pour les infrastructures de transport de la grande région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes.
Un plan d’aménagement des routes
Pour elle, “à court terme, l’urgence est de moderniser les infrastructures de proximité, ce qui passe par un plan d’aménagement des routes.” (2×2 voies de la RN21 entre Limoges et Agen, 2×2 voies entre Rochefort et Fontenay-le-Comte et l’inscrire au contrat de plan Etat-Région 2015-2020, mise à 2×2 voies de la RN 147 entre Limoges et Poitiers, finir la rocade de Marmande, réaliser les aménagements de RN 134 entre Oloron et Pau).
Ouvrir les TER à la concurrence
A moyen terme “il devient vital d’établir un plan de renouvellement des TER en exigeant de l’Etat une revalorisation de la dotation de renouvellement du matériel.” Elle veut lutter contre les retards des TER ” en renforçant significativement les sanctions financières contre la SNCF”. Elle souhaite que la région soit “région expérimentale en matière d’ouverture à la concurrence des TER”.
Refus de se prononcer pour ou contre les LGV au sud de Bordeaux
A long terme, “avant de se lancer dans l’aventure d’un GPSO pas encore financé, il est de bon sens d’assurer la pérennité du projet de ligne Bordeaux-Tours”.
Virginie Calmels refuse de se prononcer pour ou contre les LGV au sud de Bordeaux, mais affirme que “dans la perspective du GPSO, il sera également nécessaire de réaliser d’importantes études complémentaires pour améliorer le tracé de ses lignes et s’assurer qu’elles ne nuisent ni à l’environnement, ni aux riverains”.
(1): GPSO: Grand Projet du Sud-Ouest = lignes LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax
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