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12 novembre 2021 Dernière mise à jour le Vendredi 12 Novembre 2021 à 08:50

La révolution numérique impacte fortement le secteur automobile et offre de nouvelles perspectives pour rendre la conduite plus agréable et plus sûre. La concession BMW du Groupe Grim à Montpellier nous a ouvert ses portes à la découverte de la toute nouvelle Série 8 de BMW, autonome et connectée !

Les progrès technologiques ne cessent de révolutionner le secteur de l’automobile, notamment avec la voiture autonome : un véhicule capable de rouler sans conducteur sur la voie publique.

Citons l’exemple de la toute nouvelle Série 8 de BMW « capable de se stationner toute seule, de répéter les 50 derniers mètres en marche arrière… Elle est capable de conduire 100% en autonome, mais la loi française n’est pas encore adaptée » explique Gauthier Mazas, conseiller commercial chez Grim Passion, concessionnaire BMW à Montpellier.

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La convention de Vienne de 1968 sur la circulation routière (article R. 412-6 du Code de la route) exige la présence d’un conducteur à bord qui doit être maître de son véhicule. Mais depuis 2016, elle autorise les systèmes automatisés à condition qu’ils puissent être contrôlés voire désactivés par le conducteur.

Pour l’heure, il reste des problématiques à résoudre notamment au niveau de l’assurance auto et sur la responsabilité en cas d’accident de la route. Seules certaines fonctionnalités semi-automatiques sont autorisées aujourd’hui sur les routes ouvertes : par exemple les fonctions de direction à commande automatique (maintien de la voiture sur une voie) ou des fonctions d’assistance au stationnement (Park Assist).

Une conduite assistée

« Si le conducteur doit rester vigilant et garder ses mains sur le volant, ces nouvelles fonctionnalités vont lui procurer un sentiment de relaxation et de tranquillité » ajoute Gauthier Mazas.

Selon l’autorisation dans les pays, la technologie de ce véhicule permettra, grâce à une caméra dans le cockpit, de filmer la vigilance du conducteur, et en cas de malaise déclencher l’assistant d’arrêt d’urgence qui va allumer les warnings, et  permettre à la voiture de traverser les voies puis de s’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence et de déclencher un appel automatique vers les secours.  Cette fonctionnalité n’est pas encore autorisée en France car elle représente le niveau 3 d’autonomie.

Trois caméras situées en haut du pare-brise vont lire les voies et permettre au véhicule de tenir les lignes blanches, lire les panneaux pour adapter sa vitesse et enfin, de mesurer la distance qui sépare la voiture d’un obstacle et de freiner. 

« La technologie de la BMW Serie 8 va au delà de ce qui est autorisé en France » Aux Etats-Unis 13 états autorisent déjà la voiture autonome.

De son côté, la France va autoriser les tests de véhicules autonomes sans conducteur sur l’ensemble de son territoire dès 2019. La voiture autonome va s’imposer sur nos routes et dans nos villes d’ici 2020-2025.

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Classification des véhicules autonomes

Aux États-Unis la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), agence fédérale chargée de la sécurité routière, a établi une classification des véhicules autonomes comportant 5 niveaux :

  • Niveau 0 : Aucune automatisation : Le conducteur garde un contrôle total et à tout instant des fonctions principales du véhicule (moteur, accélérateur, direction, freins).
  • Niveau 1 : Automatisation de certaines fonctions : elles ne font qu’assister le conducteur qui garde le contrôle global. Par exemple, le système anti-blocage des roues (ABS) ou l’électrostabilisateur programmé (ESP) vont automatiquement agir sur le freinage pour aider le conducteur à garder le contrôle du véhicule.
  • Niveau 2 : Automatisation de fonctions combinées : il s’agit du contrôle d’au moins 2 fonctions principales combinées pour remplacer le conducteur dans certaines situations. Le régulateur de vitesse adaptatif combiné avec le centrage sur la voie fait entrer le véhicule dans cette catégorie, tout comme le Park assist qui permet le stationnement automatiquement.
  • Niveau 3 : Conduite autonome limitée : le conducteur peut donner le contrôle complet du véhicule au système automatisé qui sera alors chargé des fonctions critiques de sécurité. Cette conduite autonome n’est possible que dans certaines conditions de trafic (sur autoroute par exemple). Il est imposé au conducteur d’être en mesure de reprendre le contrôle dans un temps acceptable sur demande du système (notamment lorsque les conditions de circulation autonome ne sont plus réunies : sortie de l’autoroute, bouchons, etc.)
  • Niveau 4 : Conduite autonome complète : Le véhicule est conçu pour assurer seul l’ensemble des fonctions critiques de sécurité sur un trajet complet. Le conducteur fournit une destination ou des consignes de navigation mais n’est pas tenu de se rendre disponible pour reprendre le contrôle. Il peut d’ailleurs quitter le poste de conduite et le véhicule est capable de circuler sans occupant à bord. C’est sur ce dernier niveau que des entreprises comme Google ou Uber sont les plus agressives.

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