Air Arabia Maroc a fêté le 500 000ème passager de la ligne Montpellier-Fès et le 1 500 000ème au total. A cette occasion Ecomnews a pu interviewer Emmanuel Brehmer, Président du directoire de l'aéroport de Montpellier. Il partage sa vision sur les ambitions de l'aéroport, les projets en cours, ainsi que les défis à relever.
Treize ans après son arrivée à l’Aéroport Montpellier-Méditerranée, Air Arabia Maroc a fêté le 500 000ème passager de la ligne Montpellier-Fès et le 1 500 000ème au total. Cet été, la première compagnie low-cost du Maroc a conforté son enracinement montpelliérain en ouvrant des lignes de et vers Oujda et Tanger, s’ajoutant aux liaisons avec Casablanca, Fès et Nador. « On a une confiance très importante en Air Arabia et beaucoup de projets communs » a déclaré Emmanuel Brehmer.
Montpellier devient ainsi la 3 ème destination après Barcelone et Bruxelles sur l’ensemble du réseau Air Arabia Maroc, et la première en France.
Développement foncier et croissance positive
Emmanuel Brehmer exprime également sa satisfaction au sujet du développement foncier en cours à l’aéroport, à la fois sur la zone de fret et à l’entrée de l’aéroport
En termes de trafic, il reconnaît que les objectifs pour 2023 ne seront pas atteints, principalement en raison de la réduction de l’offre des compagnies aériennes comme Air France et Transavia à destination de Paris. « On ne gagne pas de parts de marché sur le train, on a réduit l’offre, très clairement ». Sur les trajets vers la capitale, l’aéroport de Montpellier se trouve en retrait.
Pour Emmanuel Brehmer, le Covid-19 a été un coup d’arrêt pour la plateforme montpelliéraine, mais il reste optimiste quant à l’avenir. « Sans cette pandémie, on serait aujourd’hui à 2,5 millions, 2,7 millions de passagers. On aurait plus de 50 destinations. Je continue de penser que c’est juste un coup d’arrêt et qu’on va y arriver » dit-il.
Des investissements nécessaires pour l’avenir
Le président du directoire de l’aéroport met l’accent sur l’importance de l’accessibilité routière et l’implication des collectivités locales. Des investissements en infrastructures de transport en commun sont nécessaires pour accompagner le développement de l’aéroport, qui s’intègre dans un écosystème en pleine expansion, avec notamment le nouveau stade, le parc Expo, des zones d’activité, et des logements prévus.
Le Bashing de l’avion : un problème de communication ?
Emmanuel Brehmer reconnaît que l’industrie de l’aérien, les compagnies aériennes, les constructeurs et les aéroports n’ont pas suffisamment communiqué sur leurs efforts en matière de responsabilité sociale et environnementale. Il insiste sur le fait que des investissements sont réalisés chaque année pour améliorer la durabilité de l’aéroport et que des choix de société doivent être faits concernant les moyens de transport appropriés pour chaque situation.
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