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redaction
25 avril 2022 Dernière mise à jour le Lundi 25 Avril 2022 à 07:04

Bien que dotée d’un Centre hospitalier et d’une clinique, toutes deux de très bonne qualité, l’agglomération alésienne n’est pas épargnée par le phénomène de la désertification médicale qui touche nombre de territoires ruraux à travers la France. Néa

Alès Agglomération, ce sont 131.290 habitants dont 40.802 rien que dans la ville centrale. 39.266 de plus vivent en zone péri-urbaine et tout le reste en plaine et vallée, autrement dit, dans des communes de la ruralité.

Et qui dit « ruralité », dit « difficulté » en matière de santé. Car dans ces communes habitées à 33% par des personnes âgées de 60 ans et plus, il est de plus en plus difficile de bénéficier de soins de proximité et de trouver des médecins au plus près des gens.

La charge revient donc à Alès de dispenser ces soins et d’assurer ce suivi médical dans son centre hospitalier et sa clinique. « On peut soigner 80 % des pathologies sur le territoire, estime Christophe Rivenq. Mais pour certaines pathologies, on est en liaison avec les CHU de Nîmes, de Montpellier ou d’ailleurs. Normal, concède le président d’agglomération, car toutes les pathologies ne peuvent être prises en charge sur place.

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Réactivité 

La 29e agglomération de France n’a pourtant rien à envier à ses illustres voisines occitanes. C’est bien à Alès que le premier contrat local de santé de France a été signé avec le Pays Cévennes, ainsi que 1200 praticiens, à  travers « RÉSÉDA », le RÉseau de SantÉ du bassin Alésien, pour développer l’offre en matière de santé. C’est aussi à Alès que le premier vaccinodrome de France a vu le jour. 

La suite ? Ce sont de grands états généraux de la santé : élus et professionnels du secteur vont construire, ensemble, la meilleure organisation territoriale possible en matière de santé.

À défaut de pouvoir recruter. « Faut pas rêver (sic), on ne va pas créer des médecins par centaines tous les ans, concède Christophe Rivenq. Mais il faudrait que nos gouvernants prennent des décisions drastiques pour contraindre certains médecins à aller dans certains territoires. »

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Faire avec ses armes

« On n’a pas la possibilité de faire beaucoup plus que ça, regrette le président d’Alès Agglomération. Financer des maisons de santé, aider quelques communes à se développer, faire des campagnes de communication, etc ». Difficile, aussi, d’attirer des médecins aspirant à une carrière hospitalière et de professeur de médecine. Car Alès ne dispose pas encore d’un CHU – l’apanage des plus grosses métropoles. 

En revanche, les médecins de très haut niveau ne sont pas exclusivement réservés à ces grosses métropoles. La radiologie, par exemple, dispose de spécialistes qui ont fait le choix de venir à Alès pour sa qualité de vie. « Ce n’est pas de révolution dont on parle, conclut Christophe Rivenq. Ce sont juste des évolutions qui vont aller dans le bon sens. » 

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