Depuis sa création en 2018, Cap Azur base son fonctionnement sur la sobriété et l’abstinence financière et budgétaire, sans créer de budget ni de postes supplémentaires. Cette année encore ce Pôle métropolitain, qui réunit les communautés d’agglomération de l’ouest du département des Alpes-Maritimes, réaffirme sa gestion singulière autour de trois fondements : un principe de subsidiarité, une coopération renforcée et une totale sobriété financière avec un budget à un euro.
Depuis 2018, les communautés d’agglomérations qui font partie du Pôle Métropolitain Cap Azur avancent main dans la main, travaillant sur des actions concrètes autour de l’environnement et du développement du territoire.
Une fois de plus, à l’ordre du jour de la séance, deuxième de l’année, économies, solidarité, responsabilité, force du collectif ! À commencer par la question des déchets verts : les territoires vont se doter d’unités qui vont permettre de retraiter, de recycler les déchets verts et de les mettre à la disposition des populations.
Projets alimentaires territoriaux :
Priorité à la question de la résilience alimentaire. Étudier la résilience alimentaire des territoires est aujourd’hui indispensable au vu de la très faible autonomie alimentaire des Alpes-Maritimes (1% de production locale seulement) et des crises climatiques, énergétiques, environnementales et économiques qui interrogent notre sécurité alimentaire.
« Nous allons aider et accompagner la production agricole au plus près des besoins des populations, souligne Jérôme Viaud, Maire de Grasse, Président de la Communauté d’agglomération Pays de Grasse et Président de Cap Azur pour l’année 2023. Nous organisons une conférence pour inciter l’installation d’agriculteurs et permettre ainsi le circuit de la production à la transformation, à l’usager, qui s’installe sur les territoires dans le but de permettre une plue grande proximité »
Cette conférence s’inscrit dans des Projets Alimentaires territoriaux, dans le cadre de la loi d’Avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt du 13 octobre 2014 visant à rapprocher les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les collectivités territoriales et les consommateurs et à développer l’agriculture sur les territoires et la qualité de l’alimentation.
Dans cette démarche, le Pôle métropolitain affiche notamment sa volonté d’augmenter la résilience alimentaire des territoires, d’améliorer la santé de ses habitants et la justice sociale et d’assurer la protection du vivant et l’adaptation aux modifications climatiques. « Chacune des communautés est engagée dans un projet alimentaire territorial respectif afin de nourrir la population du territoire de Cap Azur et de garantir à tous l’accès à une alimentation saine, accessible et durable », a souligné le Président.
Le partenariat avec l’UGAP pour encore plus d’économies
Après le succès de la 1ère convention, Cap Azur a réitéré le partenariat avec l’UGAP (L’Union des groupements d’achats publics). Lors de la première période les 86 communes ont pu effectuer des commandes groupées dans les secteurs de l’innovation écologique et numérique et bénéficier de tarifs plus attractifs, grâce à la mutualisation des achats portés par le pôle métropolitain Cap Azur.
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