Avec « La Boussole » de Mathias Enard, Actes Sud décroche son troisième prix Goncourt. Ce succès vient couronner une politique littéraire à part qui fait ses preuves depuis de nombreuses années.
Actes Sud voit le jour à l’initiative de Hubert Nyssen en 1978 à Arles, loin du regroupement parisien des maisons d’éditions françaises. L’éditeur publie d’abord des auteurs étrangers y compris des auteurs dont personne ne veut.
En 2004, il décroche son Premier Goncourt avec « Le soleil des Scorta » de Laurent Gaudé.
L’année 2006 est un succès pour Actes Sud qui remporte le prix Femina pour « Lignes de faille » de Nancy Huston, celui de la meilleure bande dessinée de l’année (« Notes pour une histoire de guerre », de Gipi), et publie le premier tome de la saga « Millenium », de Stieg Larsson. La trilogie a généré dans l’Hexagone près de 30 M€ de chiffre d’affaires.
Un second prix Goncourt est décerné à un roman d’Actes Sud en 2012 : « Sermon sur la chute de Rome » de Jérôme Ferrari.
En 2013, Actes Sud annonce le rachat de Payot&Rivages.
Cette année est particulièrement fructueuse pour la maison arlésienne qui publie le Goncourt mais aussi le prix Nobel de littérature 2015, le dernier volet de Millenium et le best-seller allemand « Le charme discret de l’intestin ».
Chiffres-clé
- Créée en 1978
- Catalogue de plus de 10 000 titres
- Chaque année de 600 à 700 nouveaux ouvrages
- Une collection de poche Babel
- 71 M€ de chiffre d’affaires
- Près de 300 salariés
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