Les chiffres parlent d’eux-même de l'importance de l'économie du sport dans les Alpes-Maritimes. Ce n'est pas uniquement un loisir ou une image, le sport c'est 2,6 % du PIB soit une économie aussi importante que l'hôtellerie et la restauration. Le sport, un secteur auquel la Caisse d’Épargne Côte d’Azur est très attachée, en tant que banque des acteurs du monde sportif, des associations ou entreprises du secteur, mais aussi en tant qu'entreprises soucieuses du bien être de ses clients et collaborateurs.
Souvent sous-estimée, l’économie du sport représente – avec ses 64 milliards d’euros – 2,6% du PIB, équivalent à celui de l’hôtellerie-restauration.
« Elle est beaucoup plus importante que ce que l’on imagine et associe des acteurs très différents », explique Alain Tourdjman, directeur des études et de la prospective du groupe BPCE, lors de la présentation, devant la Caisse d’Epargne Côte d’Azur, de la dernière étude l’Observatoire BPCE dédiée à l’économie du sport. Soucieuse du bien-être, depuis des années la CECAZ soutient en tant que banque et mécène les associations sportives et leurs causes ainsi que les sportifs eux mêmes, dans leur pratique et leur intégration dans la vie active.
Plus de 13 500 Azuréens travaillent dans le sport
Il ne faut pas s’arrêter sur ce chiffre de 64 Mds €. Pour avoir une vision complète et globale du poids de l’économie du sport, il faut y ajouter la contribution du secteur public et du secteur associatif..
Du côté du privé, on compte sur tout le territoire national plus de 128 000 entreprises, près de 330 000 emplois. 100 000 de ces entreprises ont comme champ principal d’activité le sport et 28 000 ont une activité quasi exclusivement associé au sport.
S’y ajoutent des entreprises qui ont une partie de leurs activités liées aux sports et celles qui touchent juste de près ou de loin cette économie. Ce n’est pas seulement un secteur qui perçoit des subventions ou qui bénéficie de droit à l’image, mais c’est aussi un secteur qui associe les dimensions de fabrication, de tourisme, de vente d’articles de sport, de médias sportifs, jeux sportif, de bureaux d’études, divertissement et services, y compris la pratique et l’enseignement. Cela crée une vraie valeur ajoutée et de l’emploi.
En ce qui concerne la Côte d’Azur, il s’agit d’un secteur privé très dynamique avec 7500 entreprises, dont 32 grosses PME, 116 avec plus de 10 salariés et en revanche 76 % qui n’ont qu’un seul dirigeant, comprenez : coach sportif !
En tout, plus de 13 500 Azuréens travaillent dans le secteur privé du sport. Le chiffre d’affaires de ces entreprises du territoire de la CECAZ s’élève à 2,1 milliards d’euros. L’une des filières du domaine du sport qui marche particulièrement bien est la filière nautique : 800 entreprises, ce qui représente 11 % des entreprises azuréennes, générant un chiffre d’affaires de 460 millions d’euros.
Pas de sports sans associations
L’économie du sport se sont aussi toutes les associations au nombre de 380 000 en France, dont 200 000 vraiment solides et significatives, embauchant 120 000 personnes. 40 000 en sont des associations employeuses avec 115 000 salariés et ayant un budget de 8,5 milliards d’euros.
Sur la Côte d’Azur, il y a près de 10 000 associations dont 1112 employeuses.
D’importants budgets sports des collectivités territoriales
Il s’agit d’un secteur à fort potentiel en termes d’emplois : on estime qu’au niveau national plus de 400 000 personnes travaillent dans l’ensemble de la filière sport entre l’associatif et le privé… sans parler de tout le côté public.
L’État, pour sa part, dépense tous les ans 5,5 milliards d’euros pour les salaires des professeurs d’EPS et le budget du ministère du sport s’élève à 1 milliard d’euros. Les collectivités territoriales ont un budget annuel pour le sport près de deux fois le budget global des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (7 milliards d’euros). En ce qui concerne les collectivités territoriales du territoire de la CECAZ, 400 millions d’euros sont dépensés tous les ans pour le sport : 140 millions d’euros dans les Alpes-Maritimes et 86 millions d’euros dans le Var.
Côte d’Azur, sportivement territoire à part
« Pour ce qui est du secteur associatif, sur la Côte d’Azur, on est dans la moyenne française, précise Alain Tourdjman. En ce qui concerne les structures privées on est largement au-dessus de la moyenne, à la fois en nombre total d’entreprises, mais aussi en termes de chiffre d’affaires généré.
La réponse est dans le climat et dans les richesses naturelles qui attirent les touristes et sportifs, mais aussi dans la stratégie de développement, dans le nautisme, dans les choix qui ont été faits, dans l’accompagnement des sportifs par des coachs… Le secteur privé et marchand du sport s’est beaucoup plus développé que la moyenne française », précise le directeur des études et de la prospective BPCE.
En effet, le territoire se caractérise par des équipements sportifs qui sont en termes de nombre, dans la moyenne française mais plus variés, de plus grande qualité, de taille plus importante. L’autre caractéristique de la région c’est le grand nombre d’équipements privés qui même minoritaires (moins d’un quart) demeure au-dessus de la moyenne française.
Un potentiel extraordinaire où la CECAZ joue son rôle en accompagnant les acteurs du monde sportif. Il ne faut pas oublier qu’en tant que banque Partenaire Premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, quatre athlètes français de haut niveau sont soutenus justement par la CECAZ : Elodie Lorandi, Margot Chevrier, Fabien Lamirault et Léo Bergère.
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