Au Laas, le laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes, à Toulouse, les chercheurs inventent le monde de demain. Visite en compagnie de Nadia Pellefigue, vice-présidente du Conseil Régional d’Occitanie en charge du développement économique.
Des robots guides, des drones, des machines à tailler la vigne, des recherches sur les véhicules connectés et les lunettes intelligentes… Autant de travaux présentés à Nadia Pellefigue, vice-présidente du conseil Régional d’Occitanie, venue visiter le laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes (LAAS) à Toulouse.
Cette unité du CNRS, qui regroupe 700 personnes, dont 300 chercheurs et ingénieurs, travaille sur quatre grands domaines liés aux systèmes automatiques, informatiques, robotiques et les micro-nano systèmes.
Avec cinq champs d’application plus que jamais d’actualité : la santé, l’environnement, la gestion de l’énergie, la mobilité et les transports, sans oublier l’espace. C’est là sa force : « Transférer les recherches fondamentales qui se font en laboratoire vers des domaines appliqués et des applications grand public », explique Pierre Temple-Boyer, directeur adjoint du Laas.
Le Green new deal
La vice-présidente du conseil Régional en charge du développement économique, de la recherche, de l’innovation et de l’enseignement supérieur, a présenté le Green new deal :
« C’est la réponse de la Région Occitanie à la crise sanitaire, qui prend en compte la nécessité de transformer notre modèle de développement ». En cela, la recherche s’avère incontournable. Sans elle, « on ne peut pas inventer les transports propres de demain, ni proposer plus d’énergies renouvelables ».
Nadia Pellefigue poursuit : « Il faut voir comment l’alliance entre la recherche, l’industrie, l’entreprise et les pouvoirs publics est en capacité d’apporter des solutions aujourd’hui et demain à nos populations ».
Pour faire fonctionner le Laas, 3 millions d’euros sont nécessaires par mois. Les principales sources de financement sont nationales à 60 %, européennes à 20 % et issues de partenariats pour 16 %.
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