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Denys Bédarride
10 September 2024 Dernière mise à jour le Tuesday, September 10, 2024 At 10:31 AM

Le Maire de Toulouse et Président de la Métropole a décidé de faire sa rentrée dans l’Hôtel de la Police municipale qui a été inauguré il y a tout juste un an en présence du Ministre de l’intérieur. Une volonté du Maire de montrer que la sécurité est une priorité de la majorité municipale depuis 2014 avec de gros efforts qui ont été faits pour renforcer les effectifs et les équipements des policiers municipaux. Reportage. 

Agir sur le terrain dans tous les quartiers pour garantir la sécurité de tous 

Sur le terrain, 390 policiers municipaux se relaient pour patrouiller dans les quartiers de Toulouse H24 et 7j/7. Cet enracinement permet aux agents de bien connaître les caractéristiques de chaque quartier, les nuisances régulièrement constatées et les points en difficulté.

Cette proximité est aussi un moyen de tisser des liens avec la population, de bien connaitre ses attentes, de répondre à ses besoins au quotidien et de bénéficier de relais efficaces.

Les patrouilles de Police municipale dans les quartiers ont été progressivement doublées à la faveur des recrutements.

On les rencontre les patrouilles à la sortie des écoles, devant les Ehpad et les  restaurants Séniors, les supérettes, sur les marchés de plein vent ou sur la voie publique. La Police municipale opère de manière renforcée les jours de forte activité en particulier les fins de semaine et en soirée ànl’heure où les Toulousains sortent et profitent de la ville.

Adapter la réponse à chaque intervention 

Engagés 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 sur la voie publique, les agents circulent à pied, en vélo, à moto ou encore en voiture. À Toulouse, la Police  municipale a progressivement étendu ses capacités d’intervention, suivant les lieux où elle est susceptible d’être appelée, mais aussi suivant les types d’intervention.

Les policiers municipaux multiplient les patrouilles à pied afin d’entretenir des contacts étroits et permanents avec la population. 

Chaque citoyen, chaque commerçant est ainsi en capacité d’exprimer ses attentes spécifiques en matière de sécurité au policier municipal de secteur. En 2023, plus de 7 000 patrouilles à pied de plus d’une heure ont été effectuées dans les différents quartiers de la ville. Les 19 motards de la Police municipale constituent la brigade d’intervention rapide. En hyper-centre, des agents en vélo tout terrain peuvent aussi répondre aux interventions urgentes.

Suivant  les  types  d’intervention, 10  policiers maîtres-chiens sont également mobilisables. Une  unité  est  spécialement dédiée au bon déroulement des marchés de plein vent. La géolocalisation des équipages permet d’optimiser encore la réactivité de la Police municipale. 

Augmenter progressivement les effectifs 

En 10 ans, les effectifs de la Police municipale ont plus que doublé à Toulouse. Les recrutements réguliers ont permis de spécialiser les brigades et de confier davantage de missions à ces agents, au service des Toulousains.

L’objectif est d’atteindre 430 agents en 2026. 

Financer les moyens d’agir et de développer la sécurité 

Programmation d’investissements pour la Sécurité : 

De 2014 à 2020 : 16,4 M€ 

De 2020 à 2026 : 42 M€ dont la construction du nouvel hôtel de Police municipal, la modernisation des équipements et les nouvelles caméras de vidéoprotection qui sont au nombre de 583 auxquelles s’ajoutent celles dans les transports en commun soit 4241 caméras. 

25 fusils flashball LBD viennent d’être achetés par la Ville pour équiper les patrouilles dans les quartiers sensibles pour dissuader les attaques physiques. 

« En 10 ans, nous avons réussi à construire une police municipale de sécurité efficace, reconnue. La sécurité a été toujours une priorité pour la Mairie en allant au plus loin de ce que les textes nous autorisent. Je milite d’ailleurs pour une extension des prérogatives des polices municipales qui doivent pouvoir agir sur les trafics et les infractions avec le droit de contrôle d’identité ou de confisquer les objets qui servent aux infractions. Ce qui n’est pas le cas à ce jour » précise Jean-Luc Moudenc.