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redaction
15 juin 2022 Dernière mise à jour le Mercredi 15 Juin 2022 à 06:06

Avec les incertitudes actuelles sur le pouvoir d’achat, la question du logement étudiant reste une préoccupation majeure pour la rentrée de septembre. Après avoir analysé plus de 8.000 offres et demandes de locations d’étudiants réalisées sur les 12

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Sur l’ensemble des demandes de locataires étudiants analysées en Nouvelle-Aquitaine par LocService.fr, 54 % recherchent en priorité un studio ou un appartement T1 (une pièce).

L’appartement avec une chambre (T2) est le choix de 23 % d’étudiants, plus aisés ou en couple. La chambre étudiante, indépendante ou chez l’habitant, recueille 5 % des recherches alors qu’un logement en colocation est plébiscité par 18 % des étudiants.

Cette répartition reste identique à celle de l’année dernière, dans laquelle nous observions une augmentation de la part des étudiants favorisant les 2 pièces plutôt que les chambres/studios suite aux confinements. On en déduit donc que la fin de la crise sanitaire ne signifie pas (pour l’instant) un retour en arrière en termes de recherche de surface” estime LocService.fr.

Le budget moyen d’un étudiant en Nouvelle-Aquitaine est de 588 €, inférieur à la moyenne française (613 €). En comparaison, ceux qui étudient en Ile-de-France prévoient un budget nettement supérieur, à savoir 786 € en moyenne, et 858 € pour Paris.

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L’agglomération bordelaise moins plébiscitée

Sur LocService.fr, près du tiers (32 %) des recherches d’étudiants dans la région sont concentrées sur Bordeaux, un chiffre qui grimpe à 43 % en incluant Talence et Pessac. Cela confirme la forte attractivité de l’agglomération bordelaise.

Cette dernière est cependant en baisse: juste avant la crise de la Covid-19, le cumul de ces trois villes représentait pratiquement 55 % de la demande ! Un déclin dont l’explication pourrait se trouver du côté des prix qui ont fortement augmenté ses dernières années, et bien sûr de la pandémie qui a incité les locataires à se tourner vers des villes plus excentrées.

La Rochelle et Poitiers arrivent loin derrière, mais on observe une nette progression de l’attractivité de La Rochelle, qui passe de 10 à pratiquement 16 % des recherches depuis l’année dernière, alors que Poitiers recule d’un point.

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Les loyers moyens selon les types de biens

La chambre indépendante ou chez l’habitant reste la solution la plus économique pour l’étudiant. Une chambre en colocation est plus chère mais permet de bénéficier d’espaces communs plus vastes.

Offrant des services dédiés à leurs résidents, les chambres en résidences étudiantes privées ont des niveaux de loyers proches de ceux d’un T2 en location classique. En comparaison avec l’étude réalisée l’année dernière, les loyers charges comprises de tous les types de logements ont augmenté : +2,9 % pour les chambres, +4,2 % pour la colocation, +1,6 % pour les studios, +2,5 % pour les T2.

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Bordeaux, Talence et Pessac sont les plus chères, suivies par La Rochelle

A l’inverse, Limoges est la plus abordable de la région – et la seconde plus abordable après Le Mans au niveau national. Les loyers n’évoluent pratiquement pas dans l’agglomération bordelaise, sauf à Pessac où ils augmentent de 3 %. La hausse est également très modérée à Pau (+0,7 %) et Poitiers (+1,4), alors qu’elle est plus sensible à Limoges (+2,5 %) et à La Rochelle (+4,2 %).

Pour la comparaison, un studio en région parisienne se négocie en moyenne 755 € et à Paris 849 € charges comprises, soit respectivement +71 % et +92 % de différence avec la moyenne en Nouvelle- Aquitaine.

Beaucoup de propriétaires apprécient de louer à des étudiants en raison de la caution des parents. Sans surprise, la famille assure donc dans 90 % des cas le rôle de garant. D’autres étudiants (2 %) se tournent vers des amis alors que 1 % ne disposent d’aucun garant. 5 % des étudiants s’appuient sur la garantie Visale.

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