Nîmes Métropole vient d’attribuer le contrat de Délégation de service public des transports à la Société Transdev. Celle-ci doit mettre en place des services en propre et d’autres en sous-traitance. Ces derniers ont été confiés à des entrep
Dans ce cadre, une quarantaine de salariés de la STDG seront intégrés par des entreprises regroupées au sein de la Coop30. La loi oblige d’ailleurs à ce que cette intégration se réalise dans les mêmes conditions de rémunération.
« Nîmes Métropole a bien conscience des inquiétudes qu’un tel changement peut créer dans l’esprit des salariés. Mais pour sa part, l’Agglomération se porte garante du strict respect de la loi et du contrat qui la lie à son nouveau délégataire, » a indiqué Yvan Lachaud, le Président de l’Agglomération.
Pour lever ces craintes, une procédure de discussion doit s’engager entre les salariés et les employeurs actuels et futurs.
Cette étape et c’est tout le problème aujourd’hui, doit vivre au rythme des procédures juridiques et sociales engagées et des différentes notifications des nouveaux contrats selon un calendrier légal.
Cependant Nîmes Métropole a rencontré à deux reprises les responsables syndicaux de la STDG pour les écouter et les inviter à engager un dialogue avec leur employeur au plus vite.
Et surtout, à mettre fin à des actions du type « blocage du dépôt » qui « prennent en otage les usagers du transports nîmois de manière inadmissible ». Yvan Lachaud a demandé la même chose en fin de semaine dernière au président de Transdev, Thierry Mallet.
« Un dialogue serein et transparent doit désormais s’engager » souhaite le président de la métropole. En conséquence, un calendrier vient d’être proposé dès aujourd’hui aux salariés de la STDG.
« Dans un tel contexte, Nîmes Métropole reste confiant dans le processus de dialogue que l’employeur et les salariés sont en capacité de mener pour assurer au mieux cette transition » a conclu Yvan Lachaud.
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