2 unités de production créées d’ici 2023 dans la zone de Mitra, 50 millions d’euros d’investissements, 150 emplois à terme : le projet Soprema est l’un des plus importants projets d’implantation industrielle accompagné par Nîmes Métropole ces dernières années ! Un projet qui a été présenté ce 11 mars par Pierre-Étienne Bindschedler, P-DG de Soprema, en présence de Franck Proust, Président de Nîmes Métropole et de nombreux élus, agents et invités.
5000 salariés en France et implanté dans 90 pays
« Merci de la réactivité de vos équipes ! Je tiens à féliciter tous ceux qui ont travaillé sur ce projet car c’est grâce à eux que nous sommes réunis aujourd’hui », commence Pierre-Etienne Bindschelder, actuel PDG de Soprema, entreprise familiale créée en 1908 par son arrière-grand-père, Charles Geisen.
De la marque de produit d’étanchéité « Mamouth » à la fabrication d’isolant à base de paille de riz, l’entreprise est devenue leader dans ses secteurs d’activité. Implantée dans 90 pays, forte de 8 500 collaborateurs, dont 5 000 en France, elle a pris le virage de la transition énergétique et cherché les bioressources nécessaires à son développement.
Dans ce cadre, Soprema souhaitait développer une unité de production d’isolant de toiture dans le sud de la France pour couvrir le grand Sud, l’Italie et l’Espagne. L’entreprise a choisi Nîmes Métropole pour installer d’ici 2023 non pas une mais deux unités de production à Saint-Gilles, la seconde étant dédiée à la fabrication d’isolant à base de paille de riz.
« Votre choix est un symbole pour l’avenir de notre planète mais aussi un encouragement pour nos riziculteurs à diversifier leurs sources de revenus », se réjouit Eddy Valadier, vice-président de Nîmes Métropole délégué à l’insertion et à la formation, et maire de Saint-Gilles, où les riziculteurs produisent plus de 50.000 tonnes de riz par an.
Il faut savoir que les pailles laissées sur champs après la récolte sont des biodéchets dont les riziculteurs de Camargue et petite Camargue ne savent que faire : ces pailles sont très difficilement compostable, constituent un mauvais combustible et sont mal digérées par les animaux. Grâce à l’économie circulaire mise en place par Soprema, ces biodéchets constitueront une alternative écologique et économique durable pour tous les acteurs du territoire.
« Nîmes Métropole s’engage avec force et conviction dans le Plan climat-air-énergie territorial », rappelle Franck Proust, président de Nîmes Métropole. « Ce projet s’inscrit totalement dans une démarche d’économie circulaire profitable aux riziculteurs de la commune de Saint-Gilles, et coche donc toutes les cases et objectifs de notre éco-métropole en matière de développement durable. »
Et de poursuivre : « L’avenir se dessine plus clairement mes chers amis ; la relance après les confinements, la croissance après l’inertie. Travailler dur pour atteindre nos objectifs, rester humbles dans notre train de vie et notre communication, faire preuve d’audace pour rebondir et rayonner collectivement : la venue de Soprema nous incite à cette philosophie ! »
Une ambition que valide Fabrice Verdier, conseiller régional d’Occitanie, que ce projet enthousiaste en cette période plutôt morose : « En matière de transition écologique, chacun doit prendre sa part et relever ses défis. La Région sera aux côtés de Franck Proust et aux côtés de Soprema pour vous permettre de vous implanter aux mieux. Ce ne sont pas que des mots mais un engagement fort que je prends ici au nom de la présidente Delga ».
De son côté, Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes et fondateur de l’Agglo, rappelle l’importance de ce moment pour Nîmes Métropole : « C’est le retour à notre engagement de base : aider les entreprises à s’installer, créer des emplois. Ce projet va nous permettre d’envisager de nouvelles opportunités ».
Nîmes Métropole, une destination pour entreprendre ? « Un eldorado, pas seulement pour notre situation géographique stratégique ou notre climat idéal, mais aussi par notre politique économique ambitieuse », souligne Olivier Fabregoul, vice-président de Nîmes Métropole, délégué au développement économique, qui remercie encore son équipe « efficace, concernée et motivée au service du développement économique du territoire ».
Et Pierre-Etienne Bindschelder de conclure : « Nous voulons attirer des gens qui seront heureux de venir travailler chez nous. J’espère que Soprema deviendra, au même titre que les arènes, une référence du territoire nîmois ! ».
Les Profils recherchés :
Les recrutements seront programmés 6 mois avant l’ouverture des unités avec formation au sein des entités du groupe. Les profils de postes sont très variés du cadre à ouvrier d’exécution (Responsables d’unités, Responsables de production et d’approvisionnement, Techniciens Laboratoire, Chefs d’équipes, Techniciens de maintenances, Opérateurs de production, Régleurs, Caristes).
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