En octobre dernier, l’Agglomération Arles Crau Camargue Montagnette avait lancé le 3ème FISAC (Fonds d’intervention pour le maintien et le développement des services, de l'artisanat et du commerce), sur le territoire de Tarascon, un dispositif d’aides financières pour venir en aide aux commerçants et artisans. Quel bilan pour les commerces de centre-ville ? Reportage !
Le FISAC (Fonds d’intervention pour le maintien et le développement des services, de l’artisanat et du commerce) est un dispositif d’aide créé par l’État, et animé par la communauté d’agglomération ACCM et ses partenaires (communes, associations de commerçants, chambres consulaires).
Les commerçants du secteur d’Arles centre ancien ont été les premiers bénéficiaires du FISAC, suivis par les commerçants de Tarascon et des communes de Boulbon, Saint Pierre de Mézoargues et Saint Martin de Crau.
« Nous sommes contents d’avoir pu accompagner des projets d’investissement, qui ont permis aux commerçants de préparer la relance, pour qu’ils puissent redémarrer leur activité dans les meilleures conditions » a expliqué Jean-Michel Jalabert, Vice-président d’ACCM en charge du développement économique.
« Ce 3ème dispositif FISAC qui a été consacré à la commune de Tarascon est arrivé en plein confinement, donc cela a été une aubaine pour nos commerçants de pouvoir bénéficier d’une aide à l’investissement » assure Lucien Limousin, le Maire de Tarascon et Vice-Président d’ACCM.
A Tarascon, la somme de 76 500 euros (financée à 50% par l’Etat, et 50% par ACCM) a été attribuée à 21 commerçants qui ont pu bénéficier d’une aide financière d’un montant moyen de 3 800 euros.
Jusqu’à 40% de leurs investissements ont été financés. Olivier Jonquet, créateur horloger a ainsi pu acheter une perceuse à colonne de précision. « C’est un objet qui est très pratique pour mon métier, qui me facilite vraiment la tâche et que je garderai toute ma vie ! ». L’aide du FISAC va aussi lui servir de trésorerie. « Ce n’est pas ce que j’avais prévu au départ, mais par les temps qui courent c’est très utile ».
Pour Jérôme Poveda, gérant d’un magasin de vêtements pour hommes, cette aide lui a permis d’investir dans son site internet et de changer de caisse. « C’est important d’investir dans le numérique, surtout en cette période ».
Antonio Luis Morais Almeida, co-gérant de l’épicerie « Aux délices du Portugal » a lui, pu investir dans du matériel frigorifique. « Cela nous a soulagé au niveau trésorerie. C’est arrivé comme une bouffée d’oxygène ».
Réagissez à cet article