Afin de répondre aux grands enjeux sécuritaires, la Ville de Tarascon et la Préfecture de Police des Bouches-du-Rhône viennent de signer, ce 18 janvier, un contrat de sécurité intégrée. Un engagement réciproque gagnant-gagnant qui doit avant tout améliorer les conditions de vie des habitants. Reportage vidéo exclusif.
Prévention jeunesse et éducation, lutte contre les violences faites aux femmes, la radicalisation et l’habitat indigne, amélioration du cadre de vie… Autant de défis contenus dans la stratégie territoriale du Conseil Local de Sécurité de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation (CLSPDR) réunissant, ce 18 janvier à Tarascon, autorités locales, forces de l’ordre, travailleurs sociaux, professionnels de santé, de l’éducation et autres partenaires institutionnels.
Tous sont en effet engagés au quotidien pour oeuvrer à la sécurité et à la tranquillité publique des Tarasconnaises et Tarasconnais. « Ce Conseil a montré à quel point, même si nous avons besoin de répression, il n’empêche que la prévention est bien présente sur notre ville et qu’elle a aussi son efficacité », assure Lucien LIMOUSIN, Maire de Tarascon, Vice-président de la Communauté d’Agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette, Vice-président du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône.
Une sécurité intégrée
Créé à l’échelle des communes, le contrat de sécurité intégrée consacre l’engagement réciproque de l’État et des collectivités pour la sécurité de tous. « Il est destiné à améliorer les conditions de vie de nos concitoyens parce que la sécurité est la première des libertés», explique le maire de Tarascon.
Cet engagement se traduit d’abord par des moyens humains, matériels et financés débloqués par l’Etat. « Les effectifs du commissariat de Tarascon ont été renforcés à hauteur de 26 policiers en deux ans, détaille Frédérique CAMILLERI, Préfète de Police des Bouches-du-Rhône. Nous mettons également plus de 20000 euros sur des actions de prévention de la délinquance directement à Tarascon. »
Sans oublier les actions menées conjointement par l’Etat, la Région, le Département, l’Agglomération et la Ville sur le Quartier Prioritaire Ville composé du centre historique et des Ferrages reliés par le Boulevard Gambetta. Des actions qui se chiffrent au total à plus de 27,5 millions d’euros dont plus de 80% ont été pris en charge par le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône et la Mairie.
La délinquance en recul
« Le contrat que l’on signe aujourd’hui est déjà dans les tuyaux depuis plusieurs mois, souligne Lucien Limousin. Nous observons déjà les premiers résultats : la délinquance générale est en baisse de 26% sur Tarascon entre 2022 et 2023. »
« Nous avons aussi une baisse massive des atteintes aux biens, c’est-à-dire tout ce qui concerne les vols et les dégradations, complète la Préfète de Police des Bouches-du-Rhône. Ces indicateurs sont en baisse de 16% donc là encore ce sont des chiffres très importants. »
Depuis 2014 et son arrivée à la tête de la Ville, Lucien Limousin a porté les effectifs de la police municipale à 22 agents, créé une brigade rurale de huit agents, six gardes champêtres et deux gardes particuliers mais aussi augmenté le nombre de caméras de vidéo protection à 200 et avec pour projet d’atteindre les 240 caméras en 2026.
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