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Graziella Lopez
30 octobre 2015 Dernière mise à jour le Vendredi 30 Octobre 2015 à 09:10

La dynamique démographique de Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées a profondément changé depuis les années 60 avec une influence croissante des 2 grandes Métropoles

Dans les années 60, la croissance démographique dans la région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées (LRMP) se concentre dans les agglomérations et le long de la côte méditerranéenne. Le contraste avec les zones rurales est important : la population chute aussi bien dans les communes proches des petites agglomérations et dans les communes isolées.

Développement  des banlieues et couronnes péri-urbaines
Dans les années 80, les villes-centres gagnent peu voire perdent des habitants. La croissance démographique des agglomérations est désormais portée par les banlieues notamment celles des grands pôles urbains (+  2,6  % par an) et les couronnes périurbaines se développent à un rythme rapide (+ 1,9 %).

Un étalement de la croissance démographique
Sur la période récente, les couronnes périurbaines continuent à se développer rapidement (+ 1,7 % par an entre 2007 et 2012), alors que la population des banlieues augmente moins vite.

Dans l’espace rural hors influence des agglomérations, la population est stable depuis les années 2000. Les zones continuant à perdre des habitants sont essentiellement des zones difficiles d’accès (les Pyrénées, les Causses, le Haut-Languedoc…).

L’excédent naturel concentré dans les grandes aires urbaines
Dans les années 60, la baisse démographique des communes rurales s’explique par un exode rural vers les villes. 

Sur la période récente, la structuration du territoire se fait autour de grandes aires urbaines. L’excédent naturel est concentré dans ces grandes aires urbaines, plus jeunes que le reste du territoire. Les aires de Toulouse et Montpellier se démarquent avec un accroissement naturel supérieur à 0,6 %.
Sur le reste du territoire, les décès sont généralement plus nombreux que les naissances, du fait d’une population plus âgée. 

La région la plus attractive
Il y a 50 ans, la région perdait plus d’habitants qu’elle n’en gagnait au jeu des migrations, notamment à cause des 18-39 ans qui partaient vers des régions plus attractives. Une tendance qui s’est inversée puisqu’ils sont désormais nombreux à s’y installer. 

Les jeunes de 18 à 24 ans ont également fortement contribué à ce renversement : ils sont ceux qui s’y installent le plus. Ils migrent surtout en Haute-Garonne et dans l’Hérault, vers les métropoles de Toulouse et Montpellier concentrant l’offre d’enseignement supérieur dans la région.

Depuis 1999,  Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées est la région la plus attractive de toutes les régions françaises (+5,9 ‰). Elle attire tous les âges.

Source : INSEE

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