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Sanya Maignal
Aujourd'hui Dernière mise à jour le Monday, June 30, 2025 At 9:00 AM

En visite sur la technopole de Sophia Antipolis, Laurent Hottiaux, le nouveau préfet des Alpes-Maritimes, a salué un écosystème à la pointe de l’innovation au côté de Jean Leonetti, le président de la CASA. Dans quelques mois, le Pôle Alpha, futur centre névralgique de l’intelligence artificielle et du numérique sera inauguré au coeur de cette technopole qui rayonne à l’international. Reportage vidéo.

Créée en 1969, Sophia Antipolis est aujourd’hui la première technopole d’Europe, forte de 54 000 emplois, 2 600 entreprises, 6 000 étudiants et 5 000 chercheurs. Un modèle de développement basé sur la synergie entre science, technologie et environnement.

« Il y a ici un écosystème formidable, de niveau non seulement départemental mais européen et international », a souligné Laurent Hottiaux, le préfet lors de sa première visite axée sur le développement économique. Pour celui qui a pris ses nouvelles fonctions dans les Alpes Maritimes fin avril dernier, l’attractivité du site est exemplaire : « La France est le premier pays d’accueil des investissements internationaux en Europe, et Sophia y joue un rôle majeur. »

Le Pôle Alpha : cœur de l’innovation

Situé en face du campus SophiaTech, le Pôle Alpha doit être inauguré d’ici fin 2025. Conçu comme un lieu de fertilisation croisée entre entreprises, chercheurs et universitaires, le bâtiment affichera une autonomie énergétique grâce à la géothermie et au photovoltaïque, et respectera les exigences de la transition écologique.

Jean Leonetti, Maire d’Antibes et Président de la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis, qui a présenté le chantier exemplaire au nouveau Préfet, n’a pas caché sa fierté : « On est dans le cœur du réacteur de l’intelligence artificielle française. Le bâtiment absorbera toutes les start-up, les jeunes pousses, les projets du territoire – mais aussi ceux du monde entier. »

Le préfet a confirmé l’engagement de l’État dans ce projet : « Nous consacrons 7,5 millions d’euros à cette opération, avec une dotation globale de 20 millions sur l’intelligence artificielle. C’est un enjeu stratégique, économique mais aussi de souveraineté. »

Une dynamique confirmée

Au-delà de l’infrastructure, la dynamique économique de Sophia ne se dément pas. 

« On a eu 1 500 emplois créés en 2023, et cette croissance se poursuit chaque année, y compris durant la crise du Covid », a rappelé le président. Le besoin en espaces de bureaux, logements et mobilités devient crucial pour accompagner cet essor.

Alors que Sophia accueillera les technopoles du monde entier en 2026, cette visite officielle vient confirmer l’ancrage national et international de la technopole azuréenne. « Le gouvernement regarde avec intérêt le développement de Sophia, a assuré le préfet. C’est ici que ça se passe. »

Les chiffres clés à retenir : 

2650 entreprises, 150 de plus que l’an dernier. 

44500 emplois, 1500 de plus 

8 milliards d’euros de chiffre d’affaires 

2400 hectares d’espace vert, 90 % d’espace vert. 

250 entreprises à capitaux étranger. 

80 nationalités 

5500 chercheurs 

7500 étudiants. 

Les filières stratégiques

Intelligence artificielle, cybersécurité , technologies de l’information et de la communication, newspace, design et conception, yachting est bluetech, santé et biotech, greentech, véhicule intelligent et mobilité, fintech, proptech. 

Labels certifiés de la technopole

Cluster Ia du 3IA Côte d’Azur, la French Tech Côte d’Azur, Cyber campus territorial, Territoire d’industrie