Pour la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes a organisé, ce vendredi 22 novembre, ses troisièmes Assises régionales dédiées à cette thématique importante en présence de Fabrice Pannekoucke, président de la Région. Reportage vidéo.
Après un témoignage poignant et fort de Michelle Fines, journaliste d’investigation et ancienne victime de violences conjugales, Sandrine Chaix, Vice-présidente déléguée au handicap, à l’action sociale et à la lutte contre les violences faites aux femmes à la Région, a tenu à souligner l’importance de cette journée :
« Le but de ces Assises, cette année, s’inscrit dans la continuité des actions menées par la Région. Il est essentiel d’unir nos forces pour construire une société où chacun puisse vivre en sécurité, sans crainte de violences. »
Elle a également présenté une initiative majeure :
L’organisation de ces Assises s’inscrit dans le plan régional de lutte contre les violences faites aux femmes, qui comprend notamment le déploiement du dispositif MonSherif. Ce gadget innovant sera distribué gratuitement à plus de 400 femmes identifiées comme étant en situation de grande vulnérabilité. Ces boutons d’alerte connectés, discrets et non visibles, visent à renforcer leur sécurité.
Le Docteur Liliane Daligand, présidente du collectif associatif de la Maison des Femmes de Lyon, a d’ailleurs précisé :
« Il s’agit d’un bouton connecté en Bluetooth à une application installée sur un smartphone. Avec ce dispositif, vous pouvez enregistrer jusqu’à cinq numéros de personnes de confiance. Une pression simple sur le bouton permet d’envoyer un message, soit pour alerter soit pour rassurer, selon vos besoins. En cas d’urgence, une double pression déclenche une alerte envoyée aux contacts enregistrés, accompagnée d’une géolocalisation. »
La matinée s’est conclue par la signature d’un protocole d’engagement entre Action Logement, la Fédération régionale Solidarité Femmes et la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui permettra aux femmes victimes de violences de porter plaintes dans n’importe quelle Maison des Femmes (encore impossible jusqu’à présent).
Une seconde signature a également eu lieu pour officialiser la cession des boutons d’alerte connectés aux Unions Départementales des CCAS par la Région.
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