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Denys Bédarride
9 décembre 2020 Dernière mise à jour le Mercredi 9 Décembre 2020 à 08:12

Le confinement et le télétravail liés à la crise sanitaire ont poussé les Français, notamment les citadins, à rêver de campagnes et de villes plus petites, mais cet attrait des actifs français pour les villes de province n’est pas nouveau. Great Place To Work® dévoile son Palmarès des villes où les Français aimeraient le plus travailler en 2020, confirmant que les mobilités actuelles ne sont pas nouvelles et concrétisent les tendances des années précédentes.

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Cette septième édition du Palmarès Great Place To Work confirme les préférences déjà évoquées en 2019 des millenials qui plébiscitent Paris et Lyon, laissant Bordeaux en troisième position pour la 2ème année consécutive.

La capitale girondine n’est toutefois pas en reste puisqu’elle est conserve pour la 7ème année consécutive, sa place de leader auprès de la population française en général, devant Paris et Toulouse.

Les Français de moins en moins présents dans la capitale

Cette année 2020 connaît de grands bouleversements dans le monde du travail, qui poussent les travailleurs citadins à quitter les grandes villes comme Paris. Entre les Gilets Jaunes, les grèves à répétition, ou encore l’expérience parfois douloureuse du confinement, les raisons de rêver d’ailleurs, d’espace ou de verdure, n’ont pas manqué ! Parmi les sujets qui irritent les citadins, les grands classiques du prix de l’immobilier, de la durée du trajet entre le domicile et le lieu de travail ou encore de la densité de population.

Un sondage réalisé par la plateforme Paris Je te quitte pendant le premier confinement montre qu’après cette épreuve, 54% des Franciliens se déclarent prêts à partir dès que possible et à s’installer dans une autre région, alors qu’ils n’étaient que 38% avant. Une tendance davantage présente chez les cadres, qui envisagent, pour 83% d’entre eux, une mobilité régionale avec pour raison principale une meilleure qualité de vie.

La volonté de quitter Paris semble, en effet, faire consensus chez les Franciliens. Plus d’un cadre sur deux souhaiterait quitter l’Île-de-France pour rejoindre plutôt des villes à taille humaine, c’est-à-dire moins de 100 000 habitants, notamment en Nouvelle Aquitaine (38%) et en Provence-Alpes-Côte d’Azur (31%), ou encore la Bretagne, la Normandie, le Centre-Val de Loire qui séduisent aussi. Les chiffres montrent également une attractivité de Lyon et de sa région Auvergne-Rhône-Alpes qui allie dynamisme économique et cadre de vie très intéressant.

Pour les Français, l’emploi reste une priorité pour motiver la mobilité

En effet, 55 % des Parisiens partants sont quand même restés en Île-de-France, l’autre moitié se retrouvant dans des grandes villes de province. Les départs pour la campagne sont donc minoritaires, et souvent le fait de retraités. Ainsi, les grandes villes restent tout de même attractives pour la plupart des Français, et notamment pour les jeunes de 25 à 30 ans qui plébiscitent surtout les grandes villes comme Aix-en-Provence, Nantes, Lyon, Bordeaux et Toulouse.

La crise de la COVID-19 a renforcé les craintes autour de l’emploi et l’inquiétude des patrons vis-à-vis du télétravail. Les organisations sont de plus en plus favorables et réceptives au recours au télétravail, un sujet qui était pourtant tabou, il y a encore quelques mois.

Il s’est en fait révélé être une opportunité pour un grand nombre d’entreprises qui ont pu continuer à fonctionner et se développer. Depuis que le télétravail s’est généralisé, les entreprises pensent de plus en plus à déménager leurs locaux parisiens qui sont souvent très onéreux et opter pour un télétravail à plein temps.

“Forcés de se réorganiser et de développer le travail à distance, organisations et collaborateurs ont également saisi cette opportunité pour augmenter leur flexibilité. Comme on pouvait déjà l’observer les années précédentes, les territoires les plus attractifs sont ceux qui savent démontrer une dynamique économique forte. Mais ne nous y trompons pas, nombre d’autres territoires regorgent d’un potentiel sous-valorisé et gagneraient à voir venir à eux ces Français en quête d’un cadre de vie plus agréable. L’objectif est aujourd’hui de capitaliser sur le smart working pour promouvoir un développement plus équitable entre tous les territoires. C’est un travail de longue haleine auquel s’attellent déjà les entreprises locales en partenariat avec les pouvoirs publics, les collectivités et tous les acteurs qui les accompagnent pour réussir à concilier les nouvelles aspirations de tous les Français avec les besoins des organisations et des territoires”, explique Patrick Dumoulin, Président de Great Place To Work® France.

Bordeaux, la ville où les Français aimeraient le plus travailler pour la 7ème année

Bordeaux arrive en tête du classement des villes où il fait bon travailler d’après l’ensemble des Français interrogés pour la 7ème année consécutive.

La Nouvelle-Aquitaine, outre sa situation géographique privilégiée, présente une réelle attractivité pour les salariés, puisque de nombreuses entreprises de la région ont déjà misé sur le bien-être des collaborateurs comme vecteur d’attractivité et de rétention des talents

Au-delà de la qualité de vie offerte par la métropole bordelaise, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, de la proximité avec la mer et la montagne, du patrimoine viticole et des nombreux efforts des pouvoirs publics pour favoriser la filière numérique depuis l’obtention du label French Tech en 2014, les opportunités professionnelles foisonnent et entretiennent le dynamisme de la ville.

A propos de l’enquête de Great Place To Work® sur les villes où les Français aimeraient le plus travailler

L’étude, réalisée chaque année depuis 2013 par Great Place To Work®, a été menée de janvier à février 2020 auprès d’un échantillon représentatif de la population active française de 2 567 personnes dont 789 salariés de moins de 35 ans.

47% des Français (57% chez les jeunes) ont indiqué qu’ils vivaient dans l’une des villes qu’ils ont sélectionnées comme leur préférée. Et 59% des Français, (71% chez les jeunes) seraient prêts à déménager pour leur travail.

Parmi les critères de sélections des Français, parmi une liste proposée par le questionnaire, la qualité de vie arrive en premier pour 71% des interrogés et 65% des jeunes, largement devant le dynamisme économique de la ville (33% et 36%), la proximité avec la famille ou les amis (29% et 30%) ou encore le coût du loyer (27% et 28%). 

Parmi les autres critères qui expliquent leur envie de travailler dans une ville en particulier, on retrouve principalement les infrastructures et l’accessibilité de la ville pour 17% salariés français ; une tranche de vie liée à leur âge ou celui de leurs enfants pour 15 % et la qualité de l’enseignement pour 7% des personnes interrogées.

Millenials vs. l’ensemble des salariés français : les préférences divergent

Du côté des moins de 34 ans, le classement varie, Paris et Lyon devancent Bordeaux avec respectivement 27 et 26% des résultats.

Si les préférences des moins de 34 ans diffèrent de celles de l’ensemble des salariés français, c’est qu’ils n’accordent pas la même importance aux différents atouts que proposent les villes.

Les villes du Sud dominant largement le classement, les millenials semblent accorder plus d’importance que le reste de la population active au dynamisme économique et aux opportunités d’emplois, ainsi qu’aux infrastructures de transport et à l’accessibilité de la capitale.

Le dynamisme culturel, l’environnement, le climat, entre autres, demeurent les premiers facteurs d’attractivité des villes dans lesquelles il fait bon travailler.

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