En marge de son déplacement au World AI Cannes Festival, Bruno Le Maire s’est rendu à Grasse pour une rencontre avec des professionnels de la filière arômes et parfums. Cette visite a marqué un moment crucial dans la reconnaissance de l'importance de l'industrie cosmétique, des arômes et des parfums et des défis posés par le réchauffement climatique. En mettant l'accent sur l'adaptation et le soutien financier, le gouvernement s'est engagé à préserver un secteur vital de l'économie française.
Lors de son déplacement dans les Alpes-Maritimes, le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique a rencontré à Grasse les professionnels de l’agriculture et l’industrie de la parfumerie après avoir rencontré David Lisnard. L’occasion pour Bruno Le Maire de souligner l’importance de la filière (arômes, cosmétique et parfums) pour l’économie française. Celle-ci génère chaque année un excédent commercial de 20 milliards d’euros et représente le deuxième secteur le plus performant après l’aéronautique.
Le Ministre, au côté de Jérôme Viaud, Maire de Grasse a rappelé que cette industrie n’est pas quelque chose d’accessoire et qu’« il faut soigner les industries qui marchent aussi bien ». Cette visite à Grasse témoigne donc de la volonté du gouvernement de soutenir et de promouvoir une industrie emblématique, tout en répondant aux défis environnementaux qui menacent son avenir.
Le prêt vert face aux conséquences du réchauffement climatique
Le Ministre a souligné l’urgence d’agir face aux conséquences désastreuses du réchauffement climatique sur l’industrie de la parfumerie. « Il y a eu des épisodes de sécheresse absolument dramatiques » a-t-il souligné. « Ça peut menacer l’industrie de la parfumerie la production de plantes donc il faut qu’on s’engage dans l’adaptation au réchauffement climatique. Malheureusement, l’adaptation est coûteuse pour les PME. Nous allons mettre en place un prêt vert qui va être garanti par l’État à hauteur de deux milliards d’euros disponibles pour toutes les PME. », a précisé le Ministre.
Ce prêt permettra aux entreprises de financer des projets d’adaptation au réchauffement climatique, tels que la modernisation des infrastructures pour une consommation d’eau plus efficiente ou l’installation de systèmes d’énergie renouvelable pour réduire la dépendance aux sources d’énergie carbonée.
Les industriels de Grasse ont accueilli favorablement cette initiative, soulignant l’importance vitale de s’adapter aux défis environnementaux tout en reconnaissant les contraintes financières auxquelles sont confrontées les PME. Le prêt vert garanti une opportunité concrète d’investir dans l’avenir de l’industrie de la parfumerie tout en préservant sa compétitivité sur le marché mondial.
La nécessité de la simplification des normes et des règlements
Outre l’adaptation au réchauffement climatique, les acteurs locaux ont également mis en lumière la nécessité de simplifier les normes et les règlements qui entravent parfois le développement des entreprises. C’est un sujet qui tient particulièrement à cœur à Bruno Le Maire : « La simplification va être mon grand combat de 2024. Il y a encore trop de normes, trop de règles, trop de problèmes au quotidien qui empêchent les entrepreneurs de faire leur travail. Ils ont mieux à faire que faire de la paperasse ! On doit simplifier tout ça dans les mois qui viennent. »
En conclusion, la visite du Ministre de l’Économie à Grasse marque un engagement fort en faveur de l’adaptation au réchauffement climatique et du soutien à l’industrie de la parfumerie. En combinant des mesures concrètes d’aide financière avec un engagement à simplifier les réglementations, le gouvernement montre sa détermination à préserver un secteur clé de l’économie française tout en le rendant plus résilient face aux défis du XXIe siècle.
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