Avec 5 345m2 de bureaux livrés en 2022, le Crédit Agricole du Languedoc est bien implanté au sud-ouest de Nîmes dans le quartier du Mas du Cheylon. Bénéficiant d’une accessibilité exceptionnelle à 5 minutes de l’autoroute, la banque verte souhaite désormais y créer un projet foncier répondant notamment aux besoins des artisans du territoire en lien avec Nîmes Métropole. Reportage vidéo.
Installé depuis 2022 entre la N 113 et l’A9, afin d’accueillir ses 290 collaborateurs, le Crédit Agricole du Languedoc, propriétaire du foncier, souhaite désormais, à deux pas de son siège nîmois, valoriser ce terrain.
Pour ce faire, l’établissement de crédit ambitionne de construire une zone d’activités mixte rassemblant des bureaux, des commerces et des locaux d’activités destinés à accueillir des artisans.
Au total, ce sera plus de 16 000 m² de surface de plancher qui seront disponibles. Parmi cette surface, 2500 m², divisibles, seront destinés à la partie commerce, 29 lots de locaux d’activités et 3 500m² de bureaux seront également disponibles.
Le Crédit Agricole du Languedoc anticipe l’avenir

Leader de son territoire avec plus de 35% de parts de marché, le Crédit Agricole du Languedoc souhaite jouer un rôle majeur dans le développement économique de son territoire. Grâce à ses actions en faveur de son territoire, la banque compte bien profiter également de ce développement pour gagner de nouveaux clients : « Tout ce qui développe notre territoire nous développe. Faire venir des entreprises artisanales, c’est aussi les financer, c’est les accompagner, c’est avoir des nouveaux clients, c’est les aider à développer leur activité économique. Et tout ce qui développe l’activité économique nous développe. » précise Christophe Pouzol, Directeur du développement de l’immobilier au Crédit Agricole du Languedoc.

Leader d’un marché parfois chahuté, le Crédit Agricole du Languedoc, compte bien, avec ce projet développer de nouvelles activités : « On ne sait pas ce que sera l’avenir de la banque. On voit que notre milieu est quand même assez chahuté, en ayant une foncière, en ayant des biens immobiliers, le but est aussi de créer des revenus futurs qui peut être se substitueront à l’activité bancaire traditionnelle. » révèle Christophe Pouzol
Un projet qui répond aux besoins de la métropole et de l’artisanat

Avec 1,93 million d’entreprises artisanales en France et 3,2 millions d’actif, l’artisanat se place comme la première entreprise de France. Un secteur en pleine expansion, 50% des personnes de 16 à 29 ans souhaitent se tourner ou se reconvertir dans l’artisanat, mais également un secteur qui a besoin de foncier.
Avec ce nouveau projet, le Crédit Agricole du Languedoc et la Métropole de Nîmes comptent bien répondre aux besoins des artisans qui sont nombreux à rechercher des locaux d’activité : « Dès la première rencontre que nous avons eue avec la Métropole, ils nous ont dit qu’il y avait une carence en locaux d’activité. La première réunion, ils avaient déjà amené une vingtaine de noms d’entrepreneurs qui cherchaient des locaux d’activités pour s’installer.» raconte Christophe Pouzol.

Pour Franck Proust, Président de Nîmes Métropole, il était nécessaire pour le territoire de réaliser un projet de ce type : « L’artisanat représente le premier employeur de France. Et donc on doit répondre à cette demande de l’artisanat qui a besoin de locaux professionnels adaptés.»

Une réponse aux besoins des artisans qui se fait grâce à la collaboration entre le public et le privé : « C’est un programme qui correspond à la fois aux attentes de Nîmes Métropole, mais aussi aux attentes des artisans. Nous, on n’est qu’une courroie de transmission. Ce qui montre aussi qu’il y a un partenariat public privé qui est efficace. » déclare Franck Proust avant d’ajouter « L’agglomération peut elle-même construire. Nous avons une SPL[Société Publique Locale ndlr] qui construit également, mais je suis pour le partenariat public privé et laissons faire au privé ce que sait faire le privé. L’Agglomération a d’autres compétences essentielles comme l’eau, l’assainissement, le transport, le développement économique, l’aménagement du territoire. »
Grâce à la création de ce projet mixte mêlant bureaux, commerces et locaux d’activités, près de 380 emplois devraient être créer, parmi eux, 260 emplois de bureaux et de services, 100 emplois liés aux locaux d’activités et 20 emplois de commerces.
Les travaux de ce nouveau projet devraient débuter l’année prochaine. Sa livraison, elle, est attendue pour 2028.
Réagissez à cet article