Louis de Cuniac, un jeune entrepreneur audacieux, a concrétisé son rêve d'enfant : créer le bateau idéal pour naviguer sur le Bassin d'Arcachon. Son pari fou s'est transformé en une success story : le Chantier Naval du Cap Ferret produit aujourd'hui 40 Seaweed par an et attire une clientèle de plus en plus large.
Un rêve d’enfant devenu réalité
Dès son plus jeune âge, Louis de Cuniac, passionné par le nautisme, passait ses étés chez ses grands-parents au Cap Ferret. C’est là qu’il a puisé l’inspiration pour créer le bateau de ses rêves : un open simple, léger, personnalisable et adapté aux conditions uniques du Bassin d’Arcachon.
A 23 ans seulement, diplôme d’ingénieur en poche, il lance son propre chantier naval : Le Chantier Naval du Cap Ferret. En 2016, le premier Seaweed 535 sort de l’atelier. Ce bateau de 5,35 mètres, au look indémodable, séduit immédiatement par sa coque open à console centrale et sa carène en forme d’aile de mouette, offrant stabilité, maniabilité et faible tirant d’eau.
Un bateau personnalisable à l’infini
Le succès du Seaweed 535 repose sur son caractère personnalisable. Chaque bateau est unique, avec un large choix de couleurs pour la coque, le pont, les stickers et la sellerie. Le pont en matériaux imputrescibles et le cockpit auto-videur facilitent l’entretien et font du Seaweed un choix idéal pour tous les marins, novices ou confirmés.
Succès grandissant et ambitions internationales
Rapidement, le Seaweed 535 est rejoint par deux modèles plus grands : le Seaweed 675 et le Seaweed 12M, qui reprennent les mêmes qualités appréciées par les plaisanciers.
Malgré sa taille compacte, le Seaweed 535 offre des espaces de vie généreux et confortables, avec des coffres de rangement, un cockpit accueillant et un grand bain de soleil à l’avant. Equipé d’un moteur de 50 CV, il affiche une consommation remarquablement faible, faisant de lui l’un des bateaux les plus économiques de sa catégorie.
Vendu directement par le chantier au Cap-Ferret, le Seaweed est également présent dans 11 points de vente en France métropolitaine. Son succès dépasse les frontières françaises : des exemplaires ont déjà conquis les coeurs des plaisanciers en Martinique, Guadeloupe et Suisse.
Un engagement fort pour le développement durable
Louis de Cuniac ne se contente pas du succès commercial. Il met un point d’honneur à développer des bateaux plus responsables. “Nous travaillons sur des matériaux biosourcés, comme la résine biosourcée, la fibre de lin et le liège“, explique-t-il. “D’ici 2 à 3 ans, nous souhaitons intégrer toutes les étapes de fabrication ici au chantier.“
L’innovation est également au coeur des préoccupations de Louis de Cuniac. Il recherche activement des solutions techniques pour équiper ses bateaux de moteurs électriques performants. Un Seaweed 12M équipé d’un moteur électrique partira d’ailleurs à la conquête du monde cet été, en faisant sensation au salon nautique de Paris.
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