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#Ecologie #Energie #EnergiesRenouvelables #Industrie #TransitionEnergetique #AuvergneRhoneAlpes
Fiona Urbain
23 avril 2025 Dernière mise à jour le Mercredi 23 Avril 2025 à 08:50

En 2024, la consommation de gaz en région Auvergne-Rhône-Alpes s’est élevée à 38 TWh, représentant 10 % de la consommation nationale. Cette consommation est restée quasiment stable par rapport à 2023, avec une légère baisse de 2,3 % (contre une baisse nationale de 5,5 %). Cette stabilité s’explique notamment par une moindre sollicitation des centrales électriques à gaz, rendue possible grâce à un redressement de la production nucléaire et au développement accru des énergies renouvelables. La consommation des distributions publiques dans la région (28 TWh) et celle des usages industriels raccordés au réseau de transport sont restées constantes.

La région Auvergne-Rhône-Alpes confirme son potentiel dans la production de gaz renouvelables, avec 65 unités de méthanisation injectant dans le réseau en 2024. Cela représente 0,8 TWh, équivalent à la consommation annuelle de 67 440 logements, soit la consommation cumulée des logements de Chambéry, Bourg-en-Bresse et Albertville. Douze nouvelles unités ont été mises en service dans 7 départements en 2024, soulignant l’ancrage territorial et la dynamique de croissance de cette filière régionale.

Les entreprises spécialisées dans les gaz renouvelables et bas-carbone ont généré plus de 1,1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2024, dont 286 millions en région Auvergne-Rhône-Alpes, représentant 23 % des emplois de ces entreprises.

Après la mise en service par NaTran du premier rebours régional en 2022 à Saint-Victor (Allier), un second rebours est prévu à Yzeure (Allier) pour 2026. Ces actions visent à accélérer la production de gaz renouvelables en région, avec un objectif de 5 TWh en 2030, contribuant ainsi à la décarbonation des activités et usages dans les territoires.

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Au cœur des enjeux européens

NaTran, partenaire de grands projets nationaux structurants, notamment d’H2med, dorsale européenne, ambitionne de transporter 10 % de la consommation européenne d’hydrogène à l’horizon 2030.

Le projet HY-FEN, une composante essentielle de ce corridor, raccordera sur 850 kilomètres la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer au réseau allemand, traversant 5 régions dont Auvergne-Rhône-Alpes sur 280 kilomètres. HY-FEN permettra la décarbonation des principaux bassins industriels en France et en Allemagne, et servira également les différents usages de mobilité.

NaTran est également partenaire du projet européen IMAGHYNE, visant à accélérer la production d’hydrogène en région pour décarboner l’industrie et la mobilité. L’entreprise étudie le déploiement d’un réseau de 40 kilomètres d’infrastructures de transport d’hydrogène entre l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry et la Vallée de la chimie, qui sera à terme connecté à la dorsale HY-FEN. En 2025, l’Union européenne a accordé 15 millions d’euros de subvention au projet HY-FEN, reconnu Projet d’Intérêt Commun depuis 2024, pour la réalisation des études de faisabilité.

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Une nouvelle identité pour GRTgaz : NaTran

À l’occasion de ses 20 ans en 2025, GRTgaz, acteur clé des infrastructures gazières en Europe, devient NaTran. NaTran est un opérateur d’infrastructures s’appuyant sur des valeurs d’excellence technique, de sécurité industrielle, de performance et d’intérêt général.

Avec ce nouveau nom, l’entreprise souligne son rôle d’opérateur de référence du transport et de la logistique des gaz renouvelables et bas carbone, de l’hydrogène et du CO2 en Europe, tout en continuant à garantir l’équilibre du système gazier. À l’horizon 2030, NaTran ambitionne de réaliser au moins 50 % d’investissements verts, de multiplier par 5 les volumes de gaz renouvelables dans les réseaux et de faire émerger les premières infrastructures ouvertes d’hydrogène et de CO2 en France.

NaTran : Un acteur engagé en région Auvergne-Rhône-Alpes

En région Auvergne-Rhône-Alpes, NaTran emploie 407 salariés et exploite 3 925 kilomètres de réseaux. En 2024, l’entreprise a investi 29 millions d’euros sur le territoire régional pour assurer la sécurité d’approvisionnement, entretenir et moderniser ses installations, et accélérer son soutien à la transition énergétique (biométhane, rebours, réduction des émissions de CO2, hydrogène, etc.).

© Photos : NaTran

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