La construction du réseau de thalassothermie de La Grande Motte, pour alimenter dès 2025 en chaleur, une trentaine de bâtiments du centre ville a été officiellement lancée ce 18 décembre par le Maire de La Grande Motte Stéphan Rossignol et Fabrice Tenneson, directeur régional Méditerranée de Dalkia. A la clé, 66% d’énergie renouvelable et 1800 tonnes de CO2 évitées chaque année. Reportage.
Ce projet, qui vise à contribuer à la décarbonation du territoire est mené par Dalkia, concessionnaire en charge de la création, la réalisation et l’exploitation du réseau de chaleur et de rafraîchissement de la ville pour une durée de 24 ans.
Ce lundi 18 décembre a donc débuté la construction du local source du réseau de thalassothermie situé sur le port de la ville. Cette première phase de travaux marque une étape significative dans la conception du réseau destiné à produire 6 MW de chaleur et 1 MW de froid grâce à la récupération de calories et frigories issues de la Méditerranée.
L’eau de mer captée sur le port à une température comprise entre 11 et 26°C selon la saison transitera par des échangeurs thermiques. Cette énergie bas carbone sera utilisée pour réchauffer ou refroidir une boucle d’eau douce tempérée s’étendant sur près de 5 km.
Une fois le transfert réalisé, l’eau de mer sera rejetée dans son milieu naturel sans aucun impact pour l’environnement.
A terme, le réseau de thalassothermie fournira une énergie à 66% décarbonnée, renouvelable et locale à l’équivalent de 2000 logements dont les bâtiments communaux comme la Mairie et le Palais des congrès mais aussi le Pasino. L’installation a également été dimensionnée pour alimenter les bâtiments de la future extension portuaire en 2029.
Ce projet porté par Dalkia est soutenu à hauteur de 7 millions d’€ par l’ADEME et de 1,4 million par la Région Occitanie. Ces subventions participent au financement du réseau et contribuent à permettre à Dalkia de proposer aux abonnés un prix de l’énergie compétitif par rapport à celui des énergies fossiles.
Ce nouveau réseau de chaleur et de froid évitera à terme l’émission de 1800 tonnes de CO2 par an soit l’équivalent de 900 véhicules retirés de la circulation chaque année.
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