Avec 262 316 habitants au 1er janvier 2020, le Tarn-et-Garonne reste un département peu peuplé, en partie parce qu’il est peu étendu : il est le 8e département de la région Occitanie. Seuls les Hautes-Pyrénées, le Gers, le Lot, l’Ariège et la Lozère sont moins peuplés.
Au niveau national, il se situe au 80e rang des départements, derrière les Ardennes et devant le Jura. La commune de Montauban compte 61 677 habitants. Elle est de loin la plus peuplée du département, concentrant près d’un quart de la population. Deux autres villes dépassent les 10 000 habitants : Castelsarrasin (14 131 habitants) et Moissac (13 738 habitants).
Une croissance démographique particulièrement élevée entre Toulouse et Montauban
Avec une augmentation de population de + 0,6 % par an entre 2014 et 2020, proche de celle de la région (+ 0,7 %), le Tarn- et-Garonne fait partie des vingt départements les plus dynamiques de France métropolitaine. Il gagne environ 9 750 habitants en six ans.
La croissance démographique repose sur l’excédent migratoire (+ 0,6 %). Elle est particulièrement forte sur l’axe Toulouse-Montauban, en périphérie de Montauban, à Moissac, ainsi qu’autour de Castelsarrasin.
Les agglomérations de Montauban (+ 0,8 % par an), de Castelsarrasin (+ 1,1 %) et de Labastide-Saint-Pierre (+ 0,7 %) gagnent des habitants, celles de Montauban et de Labastide-Saint-Pierre cumulant des soldes naturel et migratoire positifs. Les populations des agglomérations de Caussade et de Valence, plus éloignées de Montauban, sont stables sur la période 2014-2020 : des arrivées supérieures aux départs compensent le décit naturel.
La croissance de la population ralentit
Dans le Tarn-et-Garonne comme en Occitanie et en France, la croissance démographique sur la période récente (2014-2020) ralentit par rapport à la période précédente (2009-2014). Elle passe de + 1,1 % à + 0,6 % par an, car les excédents naturel et migratoire diminuent conjointement.
Cela se reflète aussi dans l’agglomération la plus peuplée du département, celle de Montauban, du fait d’un léger fléchissement de l’excédent naturel. Montauban et sa banlieue bénéficient en outre d’un apport migratoire stable entre les deux périodes. Au contraire, la croissance démographique se renforce dans la deuxième agglomération la plus peuplée, celle de Castelsarrasin, passant de + 0,8 % à + 1,1 % par an entre les deux périodes, grâce à des gains migratoires plus élevés.
À l’inverse, sous l’et de la baisse conjuguée des soldes naturel et migratoire, la croissance de la population ralentit dans l’agglomération de Labastide-Saint-Pierre, et s’éteint dans celles de Caussade et Valence.
Les aires d’attraction des villes tarn-et-garonnaises
Cinq aires d’attraction des villes ont leur commune centre dans le département du Tarn-et-Garonne. Ces aires hébergent 196 179 habitants, pas tous tarn-et-garonnais car l’aire de Valence déborde sur le Lot-et-Garonne.
Entre 2014 et 2020, toutes ces aires gagnent des habitants. Celles de Montauban (+ 0,7 % par an), de Moissac (+ 1,3 %) et de Castelsarrasin (+ 0,4 %), les plus peuplées, sont aussi les plus dynamiques. La population des aires de Valence et de Beaumont-de-Lomagne progresse moins vite en raison de décits naturels (naissances moins nombreuses que les décès), qui gomment en partie les excédents migratoires.
Par rapport à 2009-2014, la croissance de la population s’accélère dans l’aire de Moissac, passant de + 0,4 % à + 1,3 % par an. Elle s’améliore légèrement sur les deux périodes dans l’aire de Beaumont-de-Lomagne, mais ralentit fortement dans celles de Montauban, de Castelsarrasin et de Valence.
Source INSEE Occitanie – Crédit photos : ©Isabelle Salson ©Jérémy Flament