Avec l’aide de l’Etat et de ses partenaires, la Région Nouvelle-Aquitaine a signé un nouveau Pacte d’ambition pour l’agriculture biologique 2023-2027. L’objectif est de répondre aux enjeux de l’agriculture bio sur le territoire néo-aquitain par le biais de plusieurs actions concrètes ainsi que l’apport d’une aide de 14 millions d’euros.
C’est un grand pas en faveur du bio. Réunis vendredi 15 décembre à Bordeaux, Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Jean-Pierre Raynaud, vice-président en charge de l’Agriculture, Etienne Guyot, Préfet de la région Nouvelle-Aquitaine ou encore Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, ont inauguré le nouveau Pacte d’ambition pour l’agriculture biologique 2023-2027.
Concrètement, il a pour objectif de répondre aux enjeux de l’agriculture biologique sur le territoire néo-aquitain qui demeure la première région agricole française avec plus de 4,2 millions d’hectares, mais aussi la seconde région pour la place de l’agriculture biologique.
Pour cela, le Région s’est entourée de plusieurs partenaires dont l’Etat, la Chambre régionale d’Agriculture, Bio Nouvelle-Aquitaine, INTERBIO Nouvelle-Aquitaine, Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine, les Agences de l’eau Adour-Garonne et Loire-Bretagne et la Coopération Agricole Nouvelle-Aquitaine.
Quels objectifs à atteindre ?
Plusieurs objectifs seront donc à accomplir sur la période 2023-2027 : atteindre 18 % de la surface agricole utile régionale en bio, 25 % des exploitations en agriculture biologique,
30 % des installations en agriculture bio ainsi que 30 % de produits issus de l’agriculture biologique et locale dans les restaurants scolaires des lycées.
Pour y parvenir, plusieurs axes régionaux seront sollicités : le développement de la consommation et la promotion de l’agriculture biologique, la structuration des filières, la pérennisation et le développement de la production, la formation, l’expérimentation et la diffusion ainsi que le renforcement de l’organisation régionale.
« On a doublé le nombre d’agriculteurs bio. Le bio connait une crise de croissance mais la part dans la consommation reste nettement au-dessus de celle qui existait en 2019, cela illustre la prise de conscience de nos concitoyens de manger le plus sain possible », ajoute Alain Rousset. De son côté, la Région Nouvelle-Aquitaine jouera un rôle central en mobilisant ses crédits régionaux et ceux de l’Union européenne (FEADER).
Des efforts qui ont déjà payés
« Ce nouveau Pacte Bio s’appuie sur un panel très varié de dispositifs permettant d’accompagner les filières biologiques régionales, de l’amont à l’aval. Il a également vocation à donner de la visibilité sur les aides aux agriculteurs et aux structures, et à leur assurer l’accès à un accompagnement adéquat et de qualité », rapporte de son côté Virginie Lebraud, conseillère régionale en charge de l’agriculture biologique.
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