Occitanie : Comment l’Université de Montpellier s’engage-t-elle en matière de recherche et d’innovation ?

Célébrer et récompenser l’esprit créatif et visionnaire des actrices et acteurs montpelliérains de l’innovation. Voilà l’objectif de l’Afterwork de l’Innovation organisé chaque année par l’Université de Montpellier. Une soirée unique pour explorer les dernières avancées technologiques. Encourager les collaborations entre la le monde socio-économique et la recherche qui fait la renommée du bassin montpelliérain (médecine, agro-écologie, biodiversité, chimie). Mais il s’agit aussi de stimuler l’entrepreneuriat et de catalyser le progrès économique et social.

Etaient présents, pour cette occasion : Jalil BENABDILLAH, Vice-Président de la Région Occitanie en charge de l’Economie, l’Emploi, l’Innovation et la Réindustrialisation, Hind EMAD, Vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole déléguée au Développement économique et numérique et bien sûr Philippe AUGÉ, Président de l’Université de Montpellier.

« Depuis que l’on a été labellisé I-SITE [Initiative Sciences, Innovation, Territoires, Économie, NDLR], nous avons développé, une fois par an, cette manifestation, détaille Philippe AUGÉ. Mais, depuis quelques années, nous sommes aussi Pôle Universitaire d’Innovation. Cela veut dire que sur Montpellier, l’Université a fédéré tout l’écosystème de l’innovation avec l’ensemble des autres observateurs. Donc c’est une manifestation qui valorise à la fois l’I-SITE et le Pôle Universitaire d’Innovation. » 

Le rôle du P.U.I. (Pôle Universitaire d’Innovation) est en fait de soutenir les établissements, qu’ils soient organismes de recherche ou universités. Il est également de faciliter, grâce à un soutien et des actions concrètes, le lien entre les laboratoires et le monde socio-économique.

« Nous détectons relativement tôt les projets d’innovation, explique Philippe COMBETTE, Vice-président Partenariats et Innovation de l’Université de Montpellier. Nous accompagnons les porteuses et porteurs d’innovation jusqu’à des rencontres entre entreprises et laboratoires. Nous mettons en place trois axes du P.U.I. : la création d’entreprises, le transfert technologique, et la recherche collaborative. Ce sont les trois grandes actions sur lesquelles nous sommes attendus par le gouvernement. »

Elle se définit comme « l’entreprise de l’écologie ». Créée à Mèze (Hérault) il y a trente ans par Frédéric Melki, Biotope s’évertue à protéger la biodiversité. Mais sans pour autant entraver le développement économique des territoires. Forte d’un travail à l’international dans plus de 70 pays, la société compte aujourd’hui de nombreux collaborateurs issus du monde universitaire. C’est le cas de son actuelle directrice générale.

« Le conseil que je donne aux entrepreneurs, c’est évidemment de rester dans la course en permanence en matière d’innovation, confie Anne-Lise MELKI. Il faut s’autoriser à passer du temps pour innover. Quand on est dans une phase d’innovation, il faut d’abord être très exigeant avec nos idées. Puis ensuite exigeant dans la réalisation. Il ne faut rien lâcher. »

« Cela donne un autre visage de l’Université, se réjouit Philippe AUGÉ, Président de l’Université de Montpellier. L’Université, c’est la formation et la recherche. Mais c’est également les partenariats et l’innovation. Ce sont près de 5000 personnes qui produisent de la valeur, de la richesse. Et parmi eux, nos chercheurs veulent s’impliquer pour transférer leurs compétences vers les entreprises innovantes. »

Crédit photos : ©Fiona Urbain/Ecomnews