En plus des cinq matches de coupe du monde, la métropole toulousaine prépare une cinquantaine d’événements qui commenceront dès ce mois de juin. Le village rugby de la Prairie des Filtres se veut le plus grand de France avec une capacité de 40 000 personnes. Le point à J-100.
Toulouse est l’une des dix villes hôtes de la coupe du monde de rugby et recevra à ce titre cinq matches au Stadium sur l’île du Ramier.
Pour ce faire, la Métropole investit pas moins de 6,3 M€. Car le lieu peut accueillir jusqu’à 33 500 spectateurs mais des travaux ont été nécessaires. Dont un élargissement des pelouses, « car les règles ont changé, il a fallu rajouter 2 m. de surface à l’arrière, le terrain fera 70 m. de large au lieu de 68 », explique Philippe Plantade, Vice-président de Toulouse Métropole en charge des sports et des bases de loisirs. Il est également question de déployer le wifi, d’équiper le Stadium de grands écrans et de lui faire une cure de luminothérapie. Sans oublier des travaux d’entretien, telle la réfection du toit, nécessaire pour cet équipement de 20 ans.
Une fête populaire
« Nous souhaitons que cette fête du rugby ne soit pas seulement ces cinq matches mais quelque-chose de très populaire », souligne Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole. Aussi une cinquantaine d’événements sont prévus de juin à octobre, « on a voulu fédérer les acteurs sportifs, culturels et les commerçants ». Le budget consacré aux accueils et animations se monte à 5,7 M€.
Ainsi pas moins d’un millier de joueurs vont se succéder pendant 48h sur une pelouse synthétique installée place du Capitole du 2 au 3 juin pour le Toulouse rugby festival. Tandis que des clubs de la métropole s’affronteront à Quint-Fonsegrives le 8 juin. Et dès la fin du mois, la Fan Embassy se tiendra en centre ville, rue Alsace-Lorraine.
Du 29 juin au 2 juillet, le water rugby sera de retour sur la Garonne avec son terrain flottant de 40 m. de long et 35 m de large. Immanquable pour tous ceux qui passent sur les quais de la Daurade !
Le Village rubgy
« Le cœur de la fête sera la Prairie des filtres », reprend le maire. « Ce sera le plus grand village rugby de France avec une partie fan zone et beaucoup d’animations », détaille Laurence Arribagé, adjointe en charge des sports. D’une capacité de 40 000 personnes, le lieu proposera une première zone avec deux écrans géants reproduisant l’ambiance du stade. Ici, la jauge est de 30 000 spectateurs. La seconde zone sera plus familiale, avec des animations et des food trucks, « on a privilégié les partenaires locaux et les circuits courts ».
Et pour le Rugby drone show, pas moins de 200 drones promettent un spectacle aérien.
Le village ouvrira pour les matches de l’équipe de France, les jours de matches à Toulouse et les phases finales. Soit pas moins de 20 jours d’animation à compter du 8 septembre. Le tout en accès gratuit.
Les retombées économiques
En tout, la Métropole et la ville de Toulouse investissent 12 M€. 50 000 touristes sont attendus, parmi lesquels de gros contingents de Japonais et de Britanniques. Le panier moyen est évalué à 173€ par personne et par jour, soit 492€ par séjour pour des visiteurs extérieurs et 225€ pour des locaux. Les hôtels du centre village affichant déjà un taux d’occupation de 60 à 70%.
Les 5 matches :
Le 10 septembre : Japon – Chili (match de la poule D), le 15 : Nouvelle-Zélande – Namibie(match de la poule A), le 23 : Géorgie – Portugal (match de la poule C), le 28 Japon- Samoa (match de la poule D) et le 8 octobre : Fidji – Portugal (match de la poule C).
Avec, à chaque fois, une marche des supporters.
Réagissez à cet article