Gard : Comment le bailleur social Un toit pour tous entend concilier éthique et performance ?

La loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation de l’entreprise) de 2019 propose au-delà de la formulation d’une Raison d’être un degré d’engagement supplémentaire : la transformation en entreprise à mission. C’est le choix effectué par Un toit pour tous et approuvé en Assemblée générale extraordinaire. Un toit pour tous, qui gère un parc de près de 11 000 logements dans quatre départements (Gard, Hérault, Vaucluse et Bouches-du-Rhône), inscrit cette démarche dans le prolongement de son modèle historique d’entreprise engagée, responsable et citoyenne. 

« Notre mission est de proposer un habitat de qualité, vertueux, financièrement abordable, à l’écoute des besoins des habitants et des territoires, pour répondre aux différents parcours de vie ». C’est la Raison d’être formalisée par Un toit pour tous et qui figure désormais dans ses statuts. Elle exprime le sens profond qu’elle donne à ses métiers, à son activité et la manière dont elle définit son utilité vis-à-vis de la société et de la planète. Elle reflète aussi sa conviction que le bien vivre au quotidien passe, en partie, par la qualité de l’habitation.

A cette Raison d’être, l’entreprise y associe quatre objectifs qu’elle se donne pour mission de poursuivre dans le cadre de ses activités : 

Un toit pour tous a ainsi l’ambition de « favoriser l’épanouissement et l’engagement des collaborateurs ainsi que le développement de leurs compétences » ; une ambition qui passera notamment par la signature d’une charte pour la qualité de vie au travail ou encore un plan de formation renforcé. 

Le bailleur veut pareillement « proposer à ses clients une offre accessible, des services de qualité et répondre aux différents parcours de vie des habitants » en facilitant les mutations et en développant les projets BRS (Bail Réel et Solidaire).
Sont également visés « l’intégration dans chacun des projets, les réflexions sur les moyens et les actions nécessaires à la diminution de l’impact environnemental », qui passera notamment par la préservation de la biodiversité, le développement des Energies Renouvelables et la
« contribution au développement, à l‘équilibre et à l’attractivité des territoires par une écoute renforcée de nos partenaires en développant des pratiques éthiques ». 

La qualité de société à mission exige, par ailleurs, un suivi et un contrôle rigoureux de ces objectifs. Un Comité de suivi de mission, distinct des organes sociaux, et un organisme tiers indépendant agréé, qui seront désignés d’ici la fin de l’année, seront donc chargés de suivre et de contrôler leur bonne exécution.

Jean-Marie Garabedian, directeur général d’Un toit pour tous, commente : “C’est un choix logique ! Devenir une entreprise à mission constitue un prolongement et un approfondissement de nos convictions et de notre engagement envers toutes nos parties prenantes. Il est en parfaite cohérence avec les principes fondateurs de l’entreprise qui guident notre action. Il nous permet de réaffirmer notre utilité sociale au service du logement et du développement des territoires. En servant l’intérêt général et en accompagnant les parcours de vie, nous apportons notre pierre à la construction d’une société plus juste et plus durable”. 

Guillaume Tardieu, directeur de la communication, ajoute : “Cette évolution statutaire impulse une nouvelle dynamique dans la durée. C’est un élément fort de différenciation pour l’entreprise sur son marché et de valorisation pour nos collaborateurs qui ont été associés à la démarche. Notre utilité sociale et économique et le sens que nous voulons donner à nos métiers sont désormais gravés dans le marbre. Nos activités ne seront plus évaluées par le seul prisme de la performance économique. Nous voulons démontrer par nos actes qu’il est possible de concilier éthique et performance. Il s’agit aussi pour nous de réaffirmer notre statut d’entreprise innovante. La qualité d’entreprise à mission garantit la pérennité de notre modèle et des relations avec nos parties prenantes.”