À l’occasion du Conseil national de l’air, Anne CLAUDIUS-PETIT, Conseillère régionale, Présidente de la Commission Transition énergétique, Qualité de l’air, et Isabelle CAMPAGNOLA-SAVON, Conseillère régionale, en charge du suivi des dossiers du Grand Port Maritime de Marseille, ont voulu rappeller certains faits et quelques réalités, après plusieurs contre-vérités diffusées ces derniers jours.
Anne Claudius-Petit, Conseillère régionale, Présidente de la Commission Transition énergétique, Qualité de l’air et Isabelle Campagnola-Savon, Conseillère régionale, en charge du suivi des dossiers du Grand Port Maritime de Marseille s’expriment sur les ports méditerranéen.
Marseille, Toulon et Nice font parties des ports les plus avancés au monde
« En réalité, Marseille, Toulon et Nice font parties des ports les plus en avance de Méditerranée, d’Europe et du monde ! C’est tout particulièrement vrai pour le Grand Port Maritime de Marseille, où nous avons fait en 7 ans plus que dans n’importe quel autre port, avec plus de 31 millions d’euros d’investissements. Car depuis 2019 et le lancement du Plan Escales Zéro Fumée par le Grand Port Maritime de Marseille, la Région Sud et le Département des Bouches-du-Rhône, ont réussi là où les Cassandre prédisaient l’échec :
- 90 % des escales de ferries Corse sont connectées électriquement à quai; autour de 1 000 escales par an !
- Toutes les escales internationales (Algérie Ferries, CTN) pourront être connectées à quai à l’été 2024, au niveau du Cap Janet; 450 escales par an.»
Précisent Anne Claudius-Petit, Conseillère régionale, Présidente de la Commission Transition énergétique, Qualité de l’air et Isabelle Campagnola-Savon, Conseillère régionale, en charge du suivi des dossiers du Grand Port Maritime de Marseille.
Les ports méditerranéens en première ligne de la transition écologique
Depuis 2020, la baisse de 35 % de la concentration de particules fines soufrées, et la division par 7 des émissions de dioxyde de soufre, sont aussi le fruit de ces efforts, comme la baisse depuis 2020 des émissions d’oxyde d’azote.
Port de Toulon ©Mer et Marine – Jean-Louis Vienne
Il en va de même à Toulon, où trois ferries peuvent désormais se brancher grâce à 21 millions d’euros d’investissement pour le raccordement électrique et l’équipement des navires, dont 9 millions engagés par la Région Sud. On parle de 1 200 escales ferries par an, ce qui permet déjà de faire baisser de 80 % les émissions de particules fines durant les escales de plus de deux heures.
« Enfin, à Nice, c’est un projet plus global de mutation du port urbain, et de réaménagement complet de la rade, qui a permis de considérablement faire baisser les émissions. À Toulon comme à Marseille, le travail n’est pas terminé. Dans les semaines à venir, de nouvelles annonces seront faites sur la suite des opérations, notamment pour le raccordement à quai des navires de croisière à Toulon et Marseille.
Port de Nice © Radio France – Maya Baldpureaux Fredon
Il est temps de le dire : nous avons la chance de vivre dans une région où les ports sont des vecteurs de richesse, d’emplois et d’ouverture au monde mais où ils sont aussi en avance sur le reste du monde pour ce qui est de la transition écologique. Il est temps de le dire et le répéter, face à tous ceux qui voudraient faire croire le contraire. » concluent Anne Claudius-Petit et Isabelle Campagnola-Savon.