Ligne Nouvelle-Montpellier-Perpignan (LNMP) : Maîtrise d'ouvrage, planning prévisionnel, financements, les échanges se poursuivent

La réunion a permis de présenter à tous les partenaires les différents scénarios d’organisation de la maîtrise d’ouvrage. Les échanges vont se poursuivre au sein du conseil d’administration de la société de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, en vue d’une prise de décision nationale, avant le début de l’année 2024 sur le type de maîtrise d’ouvrage choisit. 

SNCF Réseau a également présenté le planning prévisionnel de la phase 2 du projet, intégrant les études complémentaires souhaitées par les partenaires, sur la mixité du tracé, y compris l’hypothèse d’un passage en tunnel dans les Corbières, ainsi que sur la desserte de Béziers par l’actuelle gare. La mise à jour éventuelle du tracé de la phase 2 sera menée à bien d’ici fin 2026, pour un lancement dans la continuité des procédures préalables à l’enquête publique.

Les conventions financières nécessaires à la poursuite du projet ont également été présentées aux membres du COPIL. Ces conventions, pour un total de 84,3 M€, permettront la poursuite des acquisitions foncières et des études opérationnelles pour les deux phases du projet mais aussi de renforcer le dossier de demande de subvention qui sera déposé dans le cadre du prochain appel à projets de l’Europe. Elles s’inscrivent dans la continuité du protocole d’accord signé entre l’État, les collectivités partenaires et SNCF Réseau en janvier 2022.

Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne, a indiqué « l’engagement collectif des partenaires pour la poursuite du projet, qui apportera un service supplémentaire aux habitants et aux territoires, non seulement pour les liaisons grande vitesse, mais aussi pour les circulations du quotidien »

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, a déclaré : « Le projet avance grâce à la mobilisation de tous les partenaires, sur l’organisation et le financement de la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan. Il vise à la fois à faciliter la connexion de l’Occitanie à Paris et à l’Espagne et à développer les trains du quotidien. Cette nouvelle ligne à grande vitesse contribuera à mettre en place un RER sur notre littoral et à favoriser le fret ferroviaire aux camions de l’autoroute A9. »

Catherine Trevet, directrice territoriale SNCF Occitanie a ajouté : « Après l’obtention de la déclaration d’utilité publique pour la phase 1, le projet avait franchi en juin dernier une nouvelle étape clef avec l’attribution d’une nouvelle subvention par l’Union européenne. Le projet se poursuit aujourd’hui à un rythme soutenu, conformément au planning, grâce au soutien des partenaires et à l’engagement des équipes. Nous restons pleinement mobilisés pour poursuivre les études de la phase 1 et re-questionner, à la demande des partenaires, les fonctionnalités de la phase 2. »