Montpellier : Les Mozart de la Réussite, 8 lauréats investis et récompensés pour la réussite de l’Occitanie 

Santé, tourisme, développement durable, innovation, engagement social, sport, Europe en région, Prix coup de coeur… Cette deuxième édition des Mozart de la Réussite avait, une nouvelle fois, pour objectif de récompenser les réussites humaines dans chacune de ces thématiques.

Cette soirée prestigieuse, née de la volonté commune de Ecomnews, du Cercle Mozart et de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Hérault a encore mis en lumière des personnes qui s’impliquent pour faire rayonner le territoire.

« On a eu des associations récompensées, des entreprises, des personnes exceptionnelles, s’enthousiasme François-Xavier LAUCH, Préfet de l’Hérault. C’est un joyau d’attractivité pour le département. »

« Des soirées comme celle-ci permettent de mettre en lumière les parcours incroyables de femmes et d’hommes qui œuvrent, directement ou indirectement, pour le développement économique et le rayonnement de notre territoire », se réjouit André DELJARRY, Président de la CCI Hérault, 1er Vice-président de la CCI Occitanie. « Il y a des tas de performances individuelles qui passent sous les radars, ajoute Jean-Marc MAILLOT, Président du Cercle Mozart. Nous avons voulu les mettre en avant en décernant ces Mozart. »

Spécialisée en médecine physique et de réadaptation (MPR), Isabelle Laffont est devenue, en décembre 2021, la première femme de l’Histoire nommée à la tête de la Faculté de Médecine de Montpellier/Nîmes et ses 12.000 étudiants. Native de Toulouse, c’est à Paris qu’elle grandit puis entreprend ses études de médecine avant d’exercer comme médecin MPR à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches, et, en parallèle, comme professeure de médecine à l’université. 

« Faire évoluer une société, c’est faire évoluer la jeunesse et le savoir ! »

En 2008, elle fait le choix de quitter la région parisienne avec sa famille pour s’installer à Montpellier. En tant que Doyenne de la Faculté de Médecine, elle contribue, depuis, à favoriser son ouverture sur le monde mais aussi à encourager l’utilisation de nouvelles technologies dans l’enseignement médical. Isabelle Laffont plaide pour une santé plus juste et un accès aux soins plus accessible, sans oublier un système éducatif plus équitable et mieux protégé.

Créé en juin 2007 par l’actuel président Matthieu BLANC, Arrelia est un groupe hôtelier implanté le long de la Méditerranée. Preuve en est l’origine catalane du nom (“Arrels”) qui signifie “racines”. Derrière ce nom, des valeurs telles que la bienveillance, l’accueil et le confort restent solidement ancrées dans la culture de ses 250 collaborateurs entre Marseille et Bordeaux. Un mode de fonctionnement récompensé par un chiffre d’affaires annuel de 28 millions d’euros et une fréquentation d’au moins 160.000 nuitées par an.

« Nos paysages, notre mode de vie, nos valeurs sont au Sud ! »

Car le groupe propose une large offre de lieux de vie et d’expériences avec 9 hôtels du 2 au 5 étoiles, 4 résidences services, 5 brasseries/restaurants et 2 paillotes. Ces établissements sont conçus comme des lieux de partage, d’enrichissement mutuel et d’expérience à Montpellier, La Grande Motte, Sète, Perpignan ou encore Collioure. Autant de destinations, paysages et mode de vie caractéristiques de notre grand Sud.

Ce sera une véritable forêt verticale de 50 mètres de haut ! Conçue par l’architecte François Fontès et développée par Roxim, la résidence EVANESENS verra le jour en 2026 à Montpellier, avec ses deux tours végétales de 10 et 17 étages, faisant face au Lez et à l’hôtel de ville. Ce projet « s’impose en oeuvre architecturale d’avant-garde, assure la présidente de Roxim, Anaïs Thourot. Il constitue un refuge tant pour l’homme que pour la biodiversité. »

« Evanesens constitue un refuge tant pour l’homme que pour la biodiversité »

Preuve en sont les 64 plantes et arbres en façade des bâtisses sélectionnés par la paysagiste agronome Laura Gatti qui a également pensé à un système de récupération des eaux grises de la résidence pour alimenter les deux kilomètres de jardinières et ainsi rafraichir naturellement les 74 logements spacieux et lumineux. L’ambition de ce programme : fusionner intérieur et extérieur à l’ère d’une nouvelle urbanité à la fois vivante, organique et résiliente.

À seulement 23 ans, Tom LEONARDON est le président de trois entreprises dynamiques. À commencer par Cleaner Naval Solutions qui œuvre pour la dépollution maritime en soutien aux institutions publiques tout en intégrant l’évolution des réglementations et une démarche RSE de qualité. Grâce à TV2J, dont il est aussi le président, le jeune entrepreneur se concentre sur la décarbonation des transports maritimes via une solution électrique pour le transport de passagers désireux de découvrir le littoral sétois par les canaux et la mer.

 « Inspirer la jeunesse pour façonner un avenir plus propre et plus responsable. »

Également agent immobilier polyvalent sur le Bassin de Thau, il vient d’y ouvrir une succursale spécialisée dans les propriétés de luxe. Membre du board de l’agence d’attractivité Blue Invest, Tom LEONARDON s’efforce de faciliter l’implantation des nouveaux entrepreneurs. Preuve qu’il parvient à allier réussite commerciale et engagement pour un avenir plus propre et plus responsable.

Elles viennent tout juste de fêter leurs 40 ans ! Les Femmes Chefs d’Entreprises de l’Hérault, délégation départementale du réseau national des Femmes Chefs d’Entreprises, sont aujourd’hui composées de 80 membres cumulant à elles seules un chiffre d’affaires d’au moins 120 millions d’euros pour plus de 1000 salariés dans l’artisanat, la pétrochimie, le commerce, l’architecture ou encore l’industrie métallurgique. Ouverte à toutes les femmes entrepreneures, cette association accompagne leur prise de responsabilités dans la vie économique et le renforcement de leur présence dans les instances décisionnelles. 

« Seules, nous sommes invisibles, ensemble, nous sommes invincibles. »

« En tant que cheffes d’entreprises, nous nous devons d’être précurseurs et visionnaires », affirme la présidente Sandrine BIGNOLI également fondatrice de l’Atelier Sellerie Générale, à Mauguio. Nous avons à cœur de porter haut et fort la voix des femmes entrepreneures et nous sommes fières de voir la place des femmes évoluer dans l’économie régionale. »

Directrice commerciale de métier, Laure FOURNIER excelle dans un sport encore méconnu : le sambo. Cet art martial, né en URSS, mélange judo, boxe et lutte ; des disciplines chères à la jeune athlète de 33 ans : « Pour s’entrainer et performer au plus haut niveau, il a fallu continuer sur le judo mais aussi partir régulièrement en stage en Russie pour participer à des compétitions dans les pays d’Europe de l’Est ». 

« Un jour, le Sambo sera présent aux Jeux olympiques ! »

Il lui a fallu attendre 2017 pour que soit mise en place une Convention d’Insertion Professionnelle entre la fédération et son entreprise Yellowscan afin de lui libérer du temps pour partir en stages et en compétition. Licenciée au club de Montpellier depuis 2013, engagée dans l’humanitaire au titre de Championne pour la Paix, Laure Fournier préside également la Commission des athlètes à la Fédération Internationale notamment pour la lutte contre le dopage, forte de sa légitimité de championne du Monde 2018.

Créé en novembre 2005, le Pôle d’Equilibre Territorial et Rural rassemble cinq communautés de communes – Pays de Lunel, Pays de Sommières, Rhôny-Vistre-Vidourle, Petite Camargue et Terre de Camargue – représentant au total 50 communes et 150.611 habitants (2021) répartis sur 840 km². Son rôle est de soutenir et coordonner les projets du territoire sous la forme d’un syndicat mixte qui rassemble élus et représentants de la société civile de chaque intercommunalité.

« Nous veillons à ce que chaque euro investi contribue au bien commun. »

Depuis 2014, 167 programmes de développement de l’économie rurale et des affaires maritimes, financés pour le tiers par des fonds européens, ont contribué à des projets innovants sur le territoire dans l’artisanat, le tourisme, la pêche, la culture, le patrimoine, la diversification agricole… Des projets qui contribuent à améliorer le cadre de vie, accroître la cohésion sociale et valoriser l’attractivité des territoires, grâce à l’aide financière de l’Europe.

Créée il y a plus de 35 ans à Saint-Mathieu-de-Tréviers, près de Montpellier, Econocom Factory est une société de maintenance électronique pour des constructeurs de renom spécialisée dans les terminaux Telecom. Rachetée en 1996 par le Groupe Anovo, cet industriel historique du territoire est pourtant placé en liquidation judiciaire en 2011 avec la crainte de voir fermer le site de Saint-Mathieu-de-Tréviers et le licenciement de l’ensemble de ses salariés. 

Heureusement l’usine, et avec elle 11 emplois, seront sauvés de la liquidation grâce à cinq cadres dirigeants dont Marlène TAURINES. « Nous sommes d’anciens salariés de cette entreprise, rappelle l’actuelle directrice générale. On a mis en commun nos indemnités de licenciement, on a racheté l’usine et on est repartis à zéro. » Pari réussi. Dès 2012, elle identifie le « reconditionné » comme un secteur à fort potentiel et démarre cette nouvelle activité en sous-traitance. En 2017, elle lance sa marque SMAAART de téléphones et tablettes reconditionnés sur le modèle de l’économie circulaire en circuit court.

La société accélère alors son développement et se diversifie sur le reconditionnement d’ordinateurs. Elle rejoint le Groupe Econocom en 2022 en tant que filiale et compte, depuis, 110 salariés et plus de 100.000 produits déconditionnés vendus ! La voici désormais numéro 3 français du marché avec une croissance de 25% depuis 2021 et un chiffre d’affaires de 26 millions d’euros en 2022.

Crédits photos : Jérémy Flament