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21 avril 2021 Dernière mise à jour le Mercredi 21 Avril 2021 à 13:57

Déjà en temps normal, il n’est pas évident pour les jeunes sans emploi ou suivant une formation d’avancer dans la vie, de construire et réaliser un projet professionnel. Avec la crise sanitaire les choses se compliquent davantage. Sur le territoire de la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis, près de 3500 jeunes sont dans une situation de précarité. Ils peuvent pousser la porte de la Mission Locale où, grâce au plan national #1jeune1solution, ils pourront trouver une voie.

Océane Coff et Alexandra Bourcelot sont en train de construire leur avenir professionnel. Si la première, son CAP en esthétique en poche, a dû renoncer en raison de la crise sanitaire à son projet professionnel, la deuxième de son côté a réalisé après son Bac Pro Esthétique, cosmétique parfumerie que cette orientation ne lui convenait pas et qu’il lui fallait changer de parcours.

À un moment donné, comme plus de 3000 jeunes du territoire, elles se sont retrouvées dans l’impasse sans emploi ou sans formation en cours, sans savoir dans quelles directions professionnelles se tourner.

” Avec la crise sanitaire, la situation des jeunes de 16 à 25 ans sans emploi et ou sans formation est plus que jamais la priorité de la Communauté d’Agglomération Sophia-Antipolis. ” précise Jean-Léonetti.

La mission Locale Antipolis (MLA) et ses antennes d’Antibes Juan-les-Pins, Châteauneuf, Valbonne, Vallauris, Villeneuve Loubet ou encore à la permanence de Biot accueillent les jeunes et mettent tout en place pour que le plan national « Un jeune, une solution » ne soit pas seulement un coup de communication.

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Cinq antennes pour être au plus près des jeunes

Le dispositif « Un jeune une solution » prend tout son sens à la mission locale. « La CASA est impliquée dans le financement de la Mission Locale et donc dans le déroulement de ce plan notamment au titre de l’accompagnement, explique Marilyne Maïsto, Directrice de la Cohésion sociale de la CASA.

Près de 3500 jeunes du territoire sont sans activité et sont donc la cible de l’activité de la mission locale. Afin qu’ils se sentent concernés et qu’ils puissent êtres informés que des solutions existent, la CASA communique beaucoup auprès de ces jeunes. » 

En effet, différents dispositifs permettent aux professionnels d’aller à la rencontre des jeunes, d’aller chercher ceux qui n’envisageaient jamais de pousser la porte de la Mission Locale.

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A chaque jeune sa solution !

Après un premier diagnostic, les professionnels cherchent avec le jeune des solutions : un emploi, une formation, aide à l’emploi ou à l’alternance… « Chaque année on accueille entre 2700 et 3000 jeunes, dont 1000 nouveaux, et au bout d’un certain temps la quasi totalité trouve LA solution, précise Delphine Barthélemy, Directrice de la Mission Locale Antipolis .

En 2020, les entrées en alternance ont par exemple augmenté de 30 % et malgré la crise 40 % ont trouvé leur solution.» Avec la crise sanitaire la tâche des professionnels se complique, le nombre de jeunes en précarité (de plus en plus important), la détresse psychologique et les difficultés augmentent : pour les deux premiers mois de 2021, 50 nouveaux jeunes de plus que les années précédentes sont venus à la mission locale.

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« Il doit y avoir une solution pour chaque jeune, souligne Marilyne Maïsto. Les moyens ont été largement déployés, les solutions nouvelles ou anciennes qui ont été renforcées sont nombreuses telles que aide à l’emploi, aide à l’alternance, la garantie jeunes… »

« Nous aidons aussi les entreprises en leur présentant les candidats et les aides dont ils peuvent bénéficier en embauchant les jeunes, souligne Delphine Barthélemy. Les offres existent, il faut juste amener les jeunes vers les entreprises. Idéalement, un soutien aux équipes confrontées aux difficultés des jeunes et l’aide psychologique aux jeunes, seraient bienvenus. »

 

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La lueur au bout du tunnel

Si Alexandra Bourcelot a appris à rédiger son CV et sa lettre de motivation puis a rapidement trouvé un emploi jeune au sein du centre de loisirs de la Mairie de Roquefort-les-Pins, son aventure avec la mission locale ne se termine pas là. Elle doit cristalliser son projet lié à l’enfance et le compléter avec des formations pour ainsi trouver le métier dont elle a envie.

Océane Coff pour sa part sait déjà, au bout de trois mois qu’elle va se diriger vers un CAP petite enfance, qu’elle cherche l’entreprise pour l’alternance et nous confie : « sans la mission locale je n’aurais jamais pu me retourner ! »

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