Nice : La Caisse d’Epargne Côte d'Azur affiche un bilan 2023 encourageant malgré les défis à venir 

Trois chiffres à retenir sur la Caisse d’Epargne Côte d’Azur: 320,1 millions d’euros pour le PNB; 67,4 millions d’euros pour le résultat net et le coefficient d’exploitation 67,3 %.

Claude Valade, Président du Directoire de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur (CECAZ), n’a pas caché sa satisfaction : « Malgré un contexte économique complexe, la hausse des taux d’intérêt et une année 2022 exceptionnelle, nous avions en 2023 une rentabilité élevée et une solvabilité qui nous permettent de continuer à financer l’économie régionale. Nous maintenons notre position de stabilité et de confiance en offrant des services bancaires de qualité à ses clients sur la Côte d’Azur », a-t-il lancé en ouverture de la présentation des résultats 2023. 

Jean-Yves Morin, membre du Directoire en charge du pôle Finances et Expertises, a détaillé ces résultats : « En 2023, notre Produit net bancaire (PNB) s’élève à 320 millions d’euros, reflétant une légère baisse par rapport à l’année exceptionnelle de 2022, mais démontrant néanmoins notre solidité financière dans un environnement économique volatil. De même, le résultat net atteint 67 millions d’euros, comparé aux 92 millions d’euros de l’année précédente, marquant une performance solide malgré les défis rencontrés » , précise-t-il.

Le coefficient d’exploitation de la CECAZ reste stable à 65 %, témoignant d’une gestion efficace des ressources et d’une rentabilité continue dans un paysage bancaire en évolution. En termes de volume d’activité, la banque a accordé à travers la région, soutenant ainsi les projets des particuliers, des professionnels et des entreprises malgré les défis du marché immobilier liés à la hausse des taux d’intérêt.

La transition écologique demeure une priorité pour la CECAZ, qui continue d’investir dans des projets durables et responsables. Avec 457 millions d’euros collectés à travers des produits d’épargne verts, la banque encourage ses clients à contribuer à la préservation de l’environnement tout en offrant des solutions financières attractives. 

L’épargne financière durable s’élève à 550 millions d’euros et le financement de la transition environnementale à 1,676 millions d’euros. L’écureuil azuréen est fier de son soutien et de sa contribution à la transition énergétique et environnementale de la région.

C’est également un acteur durable de l’emploi en région. 2023 a été une année record en termes de recrutement avec 132 embauches en CDI. 62 alternants ont été accueillis à la CECAZ, un tiers a pu signé par la suite son premier CDI. Sans oublier une politique de formation ambitieuse : 8,21 % de la masse salariale est consacrée à la formation.

Françoise Lemalle, Présidente du Conseil d’Orientation et de Surveillance de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur, met en lumière l’engagement de la banque en faveur du mécénat territorial, soulignant son rôle en tant qu’acteur majeur du soutien aux initiatives locales. 

Avec plus d’un million d’euros consacrés au mécénat en 2023, la CECAZ soutient activement des associations, des clubs sportifs et des projets solidaires sur son territoire de la Côte d’Azur. 

Des appels à projets ont permis de financer des initiatives variées, contribuant ainsi au renforcement du lien social et à l’inclusion des populations les plus vulnérables de la région. Plus de 106 000 euros ont été consacrés au RSA, plus de 57 000 versés à neuf projets solidaires et 50 000 euros ont été versés à deux appels à projets.

Malgré les défis persistants sur le marché de l’immobilier, Jean-Yves Morin se montre confiant quant aux perspectives pour l’année à venir : 

« On est plutôt dans une perspective optimiste pour ce deuxième semestre avec la baisse de l’inflation que l’on connaît actuellement. On sent que la Banque centrale européenne pourrait baisser ses taux dans le deuxième semestre 2024 ce qui pourrait peut-être donner de l’air au marché immobilier avec plus de primo-accédants qui auraient la possibilité d’aller vers un financement souhaité. On est assez confiant sur 2024 plutôt que sur le deuxième semestre », conclut, sur une note positive, Jean-Yves Morin.