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#AndreBrundu #CommunautePetiteCamargue #Ecologie #Environnement #LaurentBurgoa #Gard #Occitanie
Denys Bédarride
25 juillet 2025 Dernière mise à jour le Vendredi 25 Juillet 2025 à 13:24

Le 23 juillet 2025, la Communauté de communes de Petite Camargue a donné le premier coup de pelle marquant le lancement des travaux de restauration du complexe Scamandre‑Crey‑Charnier, site naturel reconnu RAMSAR, Natura 2000 et réserve de biosphère UNESCO en présence de André Brundu, le président et Laurent Burgoa, sénateur du Gard, Jean-Emmanuel Bouchut, directeur adjoint de la DDTM du Gard et Nicolas Meizonnet, député du Gard. Ce projet d’envergure vise à restaurer la circulation naturelle de l’eau pour préserver la biodiversité et les activités traditionnelles qui font la richesse de ce territoire.

Un site naturel d’exception en péril silencieux 

Au coeur de la Petite Camargue, un écosystème d’envergure européenne est en pleine renaissance. Le complexe Scamandre-Crey-Charnier, situé à cheval sur les communes de Vauvert / Gallician, Beauvoisin / Franquevaux et Saint-Gilles, s’étend sur plus de 3 500 hectares de marais, de roselières et d’étangs. Il constitue l’un des ensembles de zones humides les plus remarquables d’Europe, reconnu à la fois zone RAMSAR, site Natura 2000 et réserve de biosphère UNESCO. 

Ce territoire accueille une biodiversité exceptionnelle : oiseaux migrateurs, amphibiens, plantes aquatiques rares, mais aussi des activités humaines anciennes qui participent à son équilibre — élevage extensif, pêche traditionnelle, récolte du roseau (sagne), chasse raisonnée. Un patrimoine vivant, façonné par l’eau et les hommes, que la Communauté de communes de Petite Camargue s’est donnée pour mission de préserver. 

Mais depuis plusieurs décennies, ce milieu fragile subit une lente dégradation. Le réseau hydraulique qui alimente les marais — composé de roubines, de canaux et de fossés — s’est progressivement envasé et obstrué. La circulation naturelle de l’eau est perturbée, entraînant l’eutrophisation des étangs, la stagnation, l’envasement, et la disparition progressive de certaines espèces patrimoniales. Ce système, comparable à un coeur vivant dont les roubines seraient les artères, bat aujourd’hui au ralenti. 

Une opération d’envergure pour restaurer la dynamique naturelle 

Face à cette urgence écologique, la Communauté de communes de Petite Camargue (CCPC), compétente en matière de GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations), a lancé l’un des projets de restauration écologique les plus ambitieux d’Occitanie. 

L’objectif est clair : restaurer la circulation hydraulique naturelle afin de revitaliser les marais, préserver les espèces emblématiques et maintenir les activités humaines en harmonie avec le milieu. 

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Un site naturel d’exception en péril silencieux 

Au coeur de la Petite Camargue, un écosystème d’envergure européenne est en pleine renaissance. Le complexe Scamandre-Crey-Charnier, situé à cheval sur les communes de Vauvert / Gallician, Beauvoisin / Franquevaux et Saint-Gilles, s’étend sur plus de 3 500 hectares de marais, de roselières et d’étangs. Il constitue l’un des ensembles de zones humides les plus remarquables d’Europe, reconnu à la fois zone RAMSAR, site Natura 2000 et réserve de biosphère UNESCO. 

Ce territoire accueille une biodiversité exceptionnelle : oiseaux migrateurs, amphibiens, plantes aquatiques rares, mais aussi des activités humaines anciennes qui participent à son équilibre — élevage extensif, pêche traditionnelle, récolte du roseau (sagne), chasse raisonnée. Un patrimoine vivant, façonné par l’eau et les hommes, que la Communauté de communes de Petite Camargue s’est donnée pour mission de préserver. 

Mais depuis plusieurs décennies, ce milieu fragile subit une lente dégradation. Le réseau hydraulique qui alimente les marais — composé de roubines, de canaux et de fossés — s’est progressivement envasé et obstrué. La circulation naturelle de l’eau est perturbée, entraînant l’eutrophisation des étangs, la stagnation, l’envasement, et la disparition progressive de certaines espèces patrimoniales. Ce système, comparable à un coeur vivant dont les roubines seraient les artères, bat aujourd’hui au ralenti.

Une opération d’envergure pour restaurer la dynamique naturelle 

Face à cette urgence écologique, la Communauté de communes de Petite Camargue (CCPC), compétente en matière de GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations), a lancé l’un des projets de restauration écologique les plus ambitieux d’Occitanie. 

L’objectif est clair : restaurer la circulation hydraulique naturelle afin de revitaliser les marais, préserver les espèces emblématiques et maintenir les activités humaines en harmonie avec le milieu. 

Une première phase de travaux vise le curage de 13 kilomètres de roubines dans la partie Est du complexe Scamandre-Crey. Ces interventions permettront de relancer les échanges hydrauliques, d’améliorer la qualité des eaux et de favoriser la régénération naturelle des roselières. 

Les travaux sont confiés à un groupement d’entreprises spécialisées : CROZEL TP, GUINTOLI et PHILIP FRÈRES, sous la maîtrise d’oeuvre du bureau GAXIEU. Un groupement d’experts naturalistes et écologues accompagne chaque étape du projet afin de garantir une intervention respectueuse des équilibres écologiques. 

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Un chantier au service de l’intérêt général et de l’intelligence collective 

Au-delà de l’aspect technique, ce projet s’appuie sur une démarche de concertation active avec les acteurs du territoire. À l’initiative de la CCPC, un Comité des marais a été relancé. Il réunit autour de la même table les usagers historiques du marais (pêcheurs, éleveurs, sagneurs, chasseurs), les élus, les scientifiques, les associations de protection de la nature, ainsi que les gestionnaires publics. Ce lancement a d’ailleurs réuni l’ensemble des acteurs parties prenantes notamment les membres du Comité des marais.

Cette instance de dialogue vise à construire un consensus local autour des usages, à anticiper les effets du chantier, et à coélaborer un plan de gestion actualisé et un règlement d’eau adapté. Ce travail de fond permettra d’inscrire durablement la gestion du site dans une gouvernance partagée. 

Un financement pluriel pour un projet exemplaire 

Le montant global de cette première tranche de travaux s’élève à 1 422 406 € HT. Le projet bénéficie d’un soutien financier important de plusieurs partenaires publics et privés : 

État (Fonds Vert) : 110 641.13 € 

État (PITE – sollicité non notifié pour le moment) : 180 000 € 

Mécénat Perrier – Nestlé Waters : 1 066 805 € 

Communauté de communes de Petite Camargue : 244 959.87 € 

« Ce cofinancement témoigne de l’intérêt général du projet, qui combine transition écologique, préservation du patrimoine et adaptation au changement climatique. « a insisté André Brundu. 

Une vision pour l’avenir : refonder le lien entre l’Homme et la nature 

À travers ce chantier, la Communauté de communes de Petite Camargue veut affirmer sa volonté d’agir concrètement pour la préservation des écosystèmes. Il ne s’agit pas simplement d’un aménagement hydraulique, mais d’un véritable projet de territoire, fondé sur l’écoute, le respect des savoir locaux et la vision d’un avenir durable. 

En restaurant les marais du Scamandre, la CCPC redonne vie à un patrimoine naturel exceptionnel, tout en posant les bases d’un nouveau pacte entre l’Homme et son environnement. Un geste fort pour la [Petite] Camargue, pour ses habitants, et pour les générations futures. 

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