Grand Pavois La Rochelle : La filière nautique recrute !

La France est le second fabricant mondial de bateaux de plaisance et le 1er en Europe (1er rang mondial pour la fabrication de voiliers avec le groupe Bénéteau-Jeanneau). En France l’industrie nautique pèse 4.95 milliards d’euros, compte près de 5 700 entreprises et recense 42 200 emplois (100.000 indirects). 

La production totale atteint 65.750 unités produites (1/3 voile et 2/3 moteur) dont environ 79% sont vendus à l’exportation.  473 ports de plaisances proposent 252 000 places et 40 ports à sec 11 000 places !

La filière nautique se concentre pour 55% en Charente-Maritime (la Rochelle et Rochefort) et 32% en Gironde (Bordeaux et Bassin d’Arcachon) et totalise 1600 établissements et près de 10.000 salariés. Première région de France en terme de concentration d’entreprise avec 26%, la Région Nouvelle-Aquitaine devance la Bretagne (25%), les Pays de Loire (18%) et la Région Paca (12%). 

Côté chiffres d’affaires et effectifs la Région Nouvelle-Aquitaine avec 19.5% du CA national et 22.4% des effectifs se place en deuxième position derrière la région Paca (22.4 du CA national et 24.3% des effectifs). 

En Charente-Maritime, le nombre d’entreprises en lien avec la filière nautique est estimé en à 300. La Rochelle et sa Communauté d’Agglomération (CDA) compte, quant à elle, près de 220 entreprises et 1900 emplois directs. 

Chaque année, 700 unités sont produites dans les chantiers navals rochelais ce qui représente un chiffre d’affaires de plus de 2,3 millions d’euros dont 20% à l’export. Rappelons aussi que le salon se déroule à La Rochelle, dans son Port des Minimes aux 5 000 places d’amarrage et aux 4 bassins.

Avec 42000 employés directs (100.000 indirects), plus de 5700 entreprises dans 30 catégories distinctes (constructeurs, motoristes, loueurs, importateurs, activités du négoce et de la maintenance, prestataires de services…) l’industrie nautique en France est un secteur très dynamique, qui connaît une croissance soutenue. Les départs en retraite dans les prochaines années étant estimés à plus de 20% des effectifs sur l’ensemble de la filière, de nombreux postes seront à pourvoir : c’est le moment de songer à faire carrière dans le nautisme, souligne la Fédération des Industrie Nautique.

En effet, chaque année des emplois sont à pourvoir et certains métiers sont aujourd’hui sous tension au sein de la filière nautique à tel point que la Fédération des Industries Nautiques a lancé une grande campagne de communication baptisée “L’équipe Nautique recrute”, portant les demandes notamment des grands constructeurs de bateaux.

Rien qu’en Nouvelle-Aquitaine 15 800 offres d’emploi liées à un métier dans les activités nautiques, maritimes et navales ont été enregistrés par Pôle Emploi sur l’année 2022 soit une hausse de 48% par rapport à 2021. Une hausse spectaculaire également en Charente Maritime avec 65% d’augmentation par rapport à l’année précédente avec 2900 offres. 

Une demande telle que Pôle Emploi La Rochelle a lancé en 2022 une agence mobile « Le nautisme forme et recrute près de chez vous » pour faciliter l’accès des demandeurs d’emploi de longue durée à ces postes « nous allons rencontrer nos usagers dans les villages et dans les quartiers avec les recruteurs pour une mise en relation directe » précise Sébastien RAFANEAU, Directeur du Pôle Emploi de La Rochelle.

Force est de constater qu’avec cette demande exponentielle, non seulement il manque de main-d’œuvre mais celle-ci n’est pas forcement assez qualifiée. La particularité du système français est de proposer trois niveaux de formation : la formation initiale, la formation professionnelle et la formation continue. Selon la Fédération des Industries Nautiques, 765 contrats de professionnalisation et d’apprentissage ont démarrés en 2022, 971 dossiers de formations continues ont été ouverts pour 2169 salariés formés. Par ailleurs, 296 entreprises et 304 établissements ont mobilisé le plan de développement de Compétences.

Les centres de formation sont nombreux et les offres exhaustives, quel que soit son niveau de formation initiale, son désir de reconversion, d’évolution, il est quasiment assuré aujourd’hui de trouver ce qui convient avec une promesse d’embauche à la sortie.