Michèle TABAROT, députée de la 9ᵉ circonscription des Alpes-Maritimes et vice-présidente du groupe LR à l'Assemblée nationale, et Jérôme VIAUD, maire de Grasse et vice-président du Conseil départemental des Alpes-Maritimes étaient invités par le député européen LR et président de la délégation française du premier groupe politique au Parlement européen, François-Xavier BELLAMY, à défendre les producteurs d'huile essentielle face aux propositions de révision de la règlementation européenne sur la chimie, qui pourraient pénaliser ces produits naturels face à leurs équivalent synthétiques.
Michèle TABAROT et Jérôme VIAUD à Bruxelles avec la filière des huiles essentielles : « Nous avons relayé les inquiétudes, elles sont connues ; maintenant, ce sont les solutions proposées par la profession que nous portons auprès des institutions européennes ».
Durant cette journée, ils ont permis à une délégation de professionnels de la filière des huiles essentielles, dont le président du Syndicat National des Industries de la Parfumerie, PRODAROM, Philippe MASSE, de présenter leurs positions et propositions dans les institutions européennes et auprès de la Représentation permanente de la France auprès de l’UE.
Point d’orgue de ces rencontres, celle avec le Commissaire européen à l’Environnement, Virginijus SINKEVICIUS, qui a permis à la filière des huiles essentielles et de la parfumerie d’avancer ses pistes pour améliorer les propositions de la Commission européenne.
Une européenne proposition déphasée
«Les productions des filières du parfum, des arômes et des huiles essentielles sont sûres pour les consommateurs. Les règles que la Commission européenne va proposer sont conçues pour la chimie de synthèse et c’est ce qui préoccupe les acteurs. Aujourd’hui, nous avons regardé comment adapter ces règles pour qu’elles prennent en compte les spécificités de ces secteurs. Notre engagement est total pour préserver l’avenir de ces industries et protéger les emplois qu’elles pourvoient » a souligné Michèle TABAROT, satisfaite du dialogue constructif engagé entre les professionnels et les services de la Commission européenne.
« On peut concilier sécurité et respect de la naturalité. Après la sécheresse catastrophique de cet été, il faut soutenir nos producteurs d’huiles essentielles et non les étouffer avec de nouvelles règles dont le coût viendra s’ajouter au reste. Avec nos échanges, le Commissaire Sinkevicius a pris conscience du poids économique de la filière, dont les emplois et les entreprises sont clés pour les territoires qui, comme à Grasse, veulent préserver et développer une production traditionnelle de qualité. » a rappelé Jérôme VIAUD à l’issue de cette réunion.
La Commission européenne devrait présenter le 26 octobre prochain la révision du règlement CLP et au début 2023 celle de REACH.
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