Après une première émission de titres associatifs en 2015, la Chambre Régionale des entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire a remboursé la totalité et a positivé l'investissement de ses partenaires. Il y a 7 ans, elle a été la première CRESS à mobiliser des titres associatifs en France.
2023 : une année ESS avec la CRESS
Une nouvelle émission de titres associatifs a été réalisée en décembre 2022. Elle a permis à ses partenaires investisseurs de renouveler leur confiance, comme à de nouveaux d’investir, pour le développement des entreprises de l’économie sociale et solidaire en région.
La CRESS Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur confirme ainsi sa vision entrepreneuriale en confortant son modèle économique. La Chambre entame l’année 2023 avec un objectif de changement d’échelle pour toujours mieux accompagner les entreprises de l’économie sociale et solidaire.
Pourquoi cette levée de fonds ?
” Pour accompagner le changement d’échelle du projet régional de la CRESS “, précise Denis Philippe, le président de la CRESS.
La CRESS Provence-Alpes Côte d’Azur assure une mission générale de représentation élargie de l’ensemble du secteur de l’ESS. Elle contribue à l’émergence de projets, expérience, services, réalisations en matière de cohésion sociale, de solidarité et de création d’activités, leur soutien et leur promotion, et l’aide aux organisations et entreprises de l’ESS pour construire des projets stratégiques, ajoute-t-il.
A quoi cela va-t-il servir ?
Accélérer les adhésions des entreprises de l’ESS de la région Provence-Alpes Côte d’Azur à la marque CRESS ;
Elaborer de nouvelles solutions d’accompagnement à la croissance et au développement des entreprises de l’ESS ;
Poursuivre l’autonomie financière de la CRESS.
Voici les partenaires ayant souscrit les titres :
La CEPAC, le CREDIT AGRICOLE, le CREDIT MUTUEL, la BANQUE POPULAIRE, la MUTUALITÉ SUD, LA MUT’, AESIO et SOLIMUT.
Flashback sur la loi ESS 2014
L’investissement en quasi fonds-propres. Il s’agit d’obligations subordonnées sans date d’échéance certaine, c’est-à-dire de dettes à moyen ou long terme réglées en dernier rang en cas de faillite ou de liquidation. En 2014, la loi relative à l’économie sociale et solidaire a modifié les conditions et les taux de remboursement des titres. Elle les rend plus attractifs pour les investisseurs et moins complexes à mettre en place pour les associations. Cet emprunt, contractualisé sur les marchés financiers, permet des levées de fonds sans passer par une banque
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