Voici les diagnostics réalisés par l’INSEE qui permettent de mieux connaître ces 4 territoires par rapport à leur population, leur économie, l’emploi et la pauvreté…
La Haute-Garonne est l’un des quatre départements où la population augmente le plus vite en France métropolitaine. Le pôle toulousain en particulier attire toujours de nouvelles populations, notamment des jeunes. Neuf habitants sur dix habitent dans l’aire d’attraction de Toulouse. L’agglomération se densifie et l’étalement urbain se fait toujours plus loin de la ville-centre. La limitation de l’artificialisation, la gestion des déplacements et la maîtrise des prix de l’immobilier constituent des enjeux forts.
L’emploi est dynamique et fortement spécialisé dans l’aérospatial. Les Haut-Garonnais disposent de niveaux de vie élevés, surtout dans l’aire d’attraction de Toulouse. Cependant d’importantes inégalités existent. Des poches de pauvreté sont situées le plus souvent au sein des villes, mais aussi dans la partie sud du département plus rurale.
La population de l’Hérault augmente très fortement depuis 60 ans. Le département figure parmi les plus attractifs de France, entraînant une densification importante de la population à Montpellier et dans sa périphérie ainsi que sur le littoral. L’emploi connaît la même dynamique. Les activités dites présentielles comme les services publics et le commerce se développent pour satisfaire les besoins des résidents toujours plus nombreux.
Malgré l’essor de l’emploi, l’Hérault est l’un des départements de France métropolitaine où le chômage est le plus élevé. Les fragilités sociales sont fortes dans les villes-centres de Montpellier et de Béziers ainsi que dans l’arrière-pays rural, bien plus que dans les couronnes périurbaines.
Crédit photo : ©Jérémy Flament
Le Gard profite du dynamisme de pôles urbains situés à l’extérieur du département. Ainsi, sa population augmente particulièrement sur l’axe Montpellier–Nîmes–Avignon, contribuant à l’étalement urbain. Elle croît cependant moins vite que dans la plupart des autres départements du littoral méditerranéen. L’augmentation de la population résulte principalement du solde migratoire, les arrivées dans le département étant plus nombreuses que les départs. Le gain migratoire se fait surtout avec les Bouches-du-Rhône.
La vocation résidentielle du Gard s’accroît. Près d’un actif sur cinq résidant dans le département travaille en dehors. Le tissu économique local se concentre de plus en plus sur les activités liées aux besoins de la population résidente et des touristes. Le secteur industriel, en déclin depuis les années 70, s’articule essentiellement autour de quelques grands établissements employeurs.
La population est plus pauvre qu’au niveau national, notamment dans les principales communes du département, Nîmes et Alès, qui comptent de nombreux quartiers prioritaires de la ville. Le niveau de vie par habitant est parmi les plus bas de France métropolitaine et le taux de chômage parmi les plus élevés.
Le département des Pyrénées-Orientales est très attractif. Sa population a fortement augmenté sur les dernières décennies, les arrivants dans le département étant plus nombreux que les partants. Cependant, la croissance démographique ralentit sur la période récente. Conséquence de cet essor démographique, la pression sur le foncier est forte et fait grimper le prix des terrains.
Le département figure parmi les plus pauvres de France métropolitaine.
En particulier, certains quartiers de la politique de la ville de Perpignan sont parmi les plus défavorisés de France métropolitaine. Le chômage est très présent, l’emploi progressant moins vite que la population. L’emploi saisonnier est important dans ce département à forte vocation touristique, mais aussi agricole. C’est un des départements les mieux dotés en emplacements de campings.
Les résidences secondaires sont également nombreuses ; elles représentent la moitié des logements sur le littoral et plus des trois quarts dans certaines communes de montagne.
Source INSEE Occitanie
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