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redaction
27 février 2024 Dernière mise à jour le Mardi 27 Février 2024 à 10:20

Face à une crise agricole majeure en France, s’expliquant par une réglementation contraignante, un manque de reconnaissance et une concurrence déloyale à l’échelle européenne, de nombreux changements sont à prévoir sur la prochaine décennie. C’est dans ce contexte qu’intervient l’organisation FEVE (Fermes En ViE) pour faciliter la reprise de ces fermes.

Dans les 10 prochaines années, 50% des agriculteurs partiront à la retraite et plus de 200 000 fermes risqueront de changer de propriétaire. Parmi elles, 100 000 seraient vouées à disparaître. C’est la raison pour laquelle Fermes En ViE s’engage à donner une nouvelle vie aux fermes en danger de disparition grâce à l’agroécologie et l’épargne citoyenne.

La plateforme FEVE : faciliter l’installation de la nouvelle génération d’agriculteurs 

En mobilisant l’épargne citoyenne, FEVE contribue à la transition agroécologique en acquérant des exploitations agricoles qui sont ensuite louées, avec option d’achat, à des personnes souhaitant développer une activité en agroécologie. 

La structure mise en place par FEVE en 2021, financée par des particuliers et des investisseurs institutionnels, a déjà facilité l’installation de 11 fermes (représentant 19 agriculteurs et agricultrices) en France. De plus, elle a permis la reprise de 16 fermes par 27 agriculteurs et agricultrices, grâce à la collecte de 13 millions d’euros d’épargne citoyenne.

En 2024, l’entreprise prévoit de publier une centaine d’annonces d’exploitations à reprendre. « Nous sommes à la recherche de porteurs de projets agricoles ambitieux, engagés et sérieux. Ceux que nous sélectionnerons bénéficieront d’une aide financière conséquente pour lancer leur exploitation en agroécologie. » assure Vincent Kraus, cofondateur de FEVE. 

L’organisation vise aussi à soutenir entre 20 et 25 projets de reprise de fermes en danger de disparition, afin de lutter contre la crise agricole en France.

Photo ci-dessous : Moutons Lozère ©Jérémy Flament

Mouton lozeère ©Jérémy Flament

Un article de Lucie Millet

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