La Région Nouvelle-Aquitaine sera présente le 28 février 2024 au Salon de l’agriculture de Paris. L’occasion de présenter les différentes mesures adoptées sur le territoire pour accompagner les agriculteurs. Des mesures qui semblent prometteuses d’après le président du Conseil régional, Alain Rousset.
Le salon de l’agriculture n’a peut-être jamais été aussi attendu en France. Ce sera notamment l’occasion pour la Région Nouvelle-Aquitaine d’y installer son stand le mercredi 28 février et d’y présenter les décisions qui ont été mises en place sur le territoire.
À quelques semaines de l’évènement, Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, et Jean-Pierre Raynaud, vice-président en charge de l’agriculture sont revenus sur les politiques de la Région pour accompagner la transition de l’agriculture moderne.
« La Région soutient complètement les revendications des agriculteurs de pouvoir vivre de leurs revenus, a souhaité rappeler Jean-Pierre Raynaud. Ce salon de l’agriculture est le moyen d’affirmer notre politique concernant le renouvellement des générations ». Le vice-président en charge de l’agriculture a notamment souligné l’installation de 1 000 jeunes agriculteurs en 2023 contre environ 700 par an auparavant, permettant de favoriser la reprise des exploitations agricoles. Un « franc succès » pour un « objectif qui nous paraissait très ambitieux », précise-t-il. « Un record en France », complète Alain Rousset.
Les politiques agricoles de la Région
« En 2023, le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine a renouvelé l’ambition de faire de la Nouvelle-Aquitaine, la première région éco-responsable de France », ajoute Alain Rousset. Pour cela, elle s’appuie sur trois axes majeurs : le renouvellement générationnel, la transition agro-écologique et l’alimentation durable. « Notre objectif, ce n’est pas de pénaliser les agriculteurs ou de leur mettre des contraintes qui ne seraient pas supportables mais c’est de les préparer à ce qui arrivera de toute façon : le changement climatique est déjà là et les obligations sanitaires également avec l’émergence de nouvelles maladies », explique Jean-Pierre Raynaud.
L’alimentation durable s’inscrira quant à elle dans la continuité du Pacte alimentaire signé en fin d’année 2023 permettant de répondre aux enjeux de l’agriculture biologique sur le territoire avec des objectifs atteignables d’ici à 2027.
Un salon sous tension ?
Le salon international de l’agriculture aura lieu du 24 février au 3 mars et risque d’être la convergence de toutes les revendications qui ont secoué la France ces dernières semaines. Et à la question « comment appréhendez-vous les tensions qui pourraient se manifester au salon ? », Alain Rousset se veut confiant : « Tranquillement, a-t-il répondu. Je crois qu’il ne faut pas avoir peur du débat et du dialogue. »
Une confiance assumée de la part du président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, tant les moyens mis en place sur le territoire semblent en accord avec les revendications des agriculteurs. « Nous ne remettons pas en cause notre trajectoire au sein de la Région Nouvelle-Aquitaine puisqu’un certain nombre de dispositifs, notamment celui du paiement pour services environnementaux (une aide qui incite les systèmes d’exploitation agricole à s’engager au niveau de l’environnement, NDLR), étaient essentiels pour ne pas laisser les agriculteurs dans une situation d’incertitude », précise-t-il.
La Région n’a pas de pouvoir règlementaire, son seul pouvoir réside dans l’accompagnement proposé aux agriculteurs. « On veut rechercher des solutions pour ne pas laisser les agriculteurs sans solution. Nos politiques vont dans ce sens-là, on ne veut pas qu’elles soient punitives, on veut qu’elles soient innovantes et dynamiques », conclut Jean-Pierre Raynaud. Le salon de l’agriculture sera une étape de plus dans la promotion de cette politique.