Le groupe BPCE, la Caisse d’épargne Côte d'Azur et, par conséquent, son centre d’affaires spécialisé en nautisme ont choisi de mettre l'engagement climatique au cœur de toutes leurs actions : des démarches écologiquement responsables aux produits spécifiques participant ainsi à la transition énergétique. Pour aller encore plus loin, la Caisse azuréenne devient le partenaire d'Energy Observer.
Unique en France, spécialisée dans le nautisme, Nautibanque de la Caisse d’épargne Côte d’Azur (Cecaz) a intègré dès le départ la transition énergétique dans sa politique, ses projets et ses ambitions. Son premier rôle est le financement des plaisanciers et l’accompagnement des professionnels qui réalisent une partie de leur chiffre d’affaires dans le secteur maritime.
Les 350 clients du Var et des Alpes-Maritimes, tous ces acteurs sont pleinement concernés face aux enjeux de la destruction de posidonie, de la nuisance sonore, de la turbidité de l’eau, du traitement des eaux usées… Nautibanque les accompagne dans leurs questionnement et la recherche des solutions et on sait déjà que les besoins en financement du green seront colossaux dans l’avenir.
La banque qui finance le green
Dans sa démarche affinitaire, Nautibanque, qui existe depuis plus de deux ans, travaille avec ses clients sur de nombreux sujets y compris la transition énergétique et accompagne les initiatives environnementales. Les investissements sont conséquents.
« Nous intervenons également dans le secteur de l’ingeniering, explique Adrien Collot, Directeur de Nautibanque. Par exemple, nous sommes aux côtés de Jifmar Offshore service dans le projet Canopée, cargo de 121 mètres de long, conçu pour le transport d’éléments de la fusée Ariane 6 de l’Europe vers Kourou. Il s’agit de la première application commerciale du concept Oceanwings, propulsion par quatre ailes de 36 mètres de haut. Nous avons, également, des actions autour des sujets de bio carburant, de mouillage à faible impact et intervenons sur des sujets de création de prototype innovant de bateau électrique, notamment projet ophie qui a gagné le concours de l’innovation, ou le nouveau classe 30 de Beneteau en fibre recyclable », précise le Directeur de ce centre d’affaires basé à Cannes.
Pour aller encore plus loin, la banque azuréenne devient partenaire mécène d’Energy Observer, un navire laboratoire dans le domaine de la transition écologique. « Comme Energy Observer, nous nous questionnons sur comment peut-on construire avec nos clients des solutions qui tiennent la route » explique Adrien Collot.
Energy Observer, le laboratoire français de la transition énergétique
« C’est un navire laboratoire qui fait le tour du monde, un navire à vocation scientifique et pédagogique, explique Victorien Erussard Fondateur, Capitaine et Directeur du projet Energy Observer . On a testé de différentes sources d’énergie renouvelable et plusieurs façons de stocker l’énergie, avec des batteries, avec de l’hydrogène produit à bord à partir de l’électrolyse de l’eau de mer. »
Ce navire de sensibilisation, qui a fait presque trois fois le tour de la terre, représente le cercle vertueux d’énergie que cet ancien officier de marine marchande souhaite voir développer à travers le monde tout en diversifiant les activités de son laboratoire : « Avec la BPCE et la Cecaz, on a toute l’ingénierie financière dont on a besoin pour accélérer la transition énergétique et notamment la transition énergétique maritime, souligne celui qui a en tant skipper participé à de nombreuses courses et remporté plus d’un trophée. Cette ingénierie est importante pour faire émerger de nouvelles solutions de navires à bas carbone moyennant des financements plus élevés. »
L’entrepreneur breton amoureux de la mer a réussi à démontrer qu’il est possible d’utiliser des solutions moins polluantes et se réjouit de constater qu’il y a de plus en plus de projets de navires à bas carbone : « C’est ma motivation : aller encore plus loin et tenter d’expérimenter et de trouver de nouvelles solutions ! »
Si au départ sa priorité était la plaisance, aujourd’hui il « s’attaque » aux plus gros navires où les solutions sont plus complexes. « Les constructeurs et le monde de la finance sont ouverts, surtout la Caisse d’Epargne qui est un acteur majeur de la transition énergétique maritime, se réjouit-il. Je suis persuadé qu’elle va intégrer notre écosystème pour réaliser notre projet de décarbonisation », lance Victorien Erussard.
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