Le Groupe Aéroports de la Côte d’Azur qui rassemble les plateformes de Nice Côte-d’Azur, Cannes Mandelieu et Golfe de Saint-Tropez affiche des chiffres plus que satisfaisants pour 2023. Les trois aéroports ont tenu toutes leurs promesses. Ils ont pleinement joué leur rôle en participant au désenclavement du territoire tout en anticipant les besoins futurs et en œuvrant concrètement à la réduction de leur empreinte environnementale.
Relier la Côte d’Azur aux grandes villes
Outil de structuration et de développement de son territoire, l’aéroport Nice Côte d’Azur, deuxième plateforme aéroportuaire de France après Paris, a retrouvé en 2023 un réseau comparable à celui de 2019, avec 116 destinations vers 44 pays. Il est le seul aéroport français à proposer 11 lignes long-courrier en vols réguliers vers Atlanta, Bahreïn, Doha, Dubaï, Koweït, New York, Montréal et Riyad, et à accueillir l’A380 en quotidien.
« Connecter directement la Côte d’Azur aux grandes villes en région, développer les lignes directes vers les capitales internationales, c’est le moyen de répondre avec responsabilité au besoin de transport des azuréens et de tous ceux qui viennent nous visiter. C’est tout l’enjeu d’un transport aérien durable et nécessaire » explique Franck Goldnadel, président du directoire du Groupe Aéroports de la Côte d’Azur.
Tous types d’aviations confondues (aviation commerciale, aviation d’affaires et trafic d’hélicoptères), l’aéroport de Nice Côte-d’Azur a accueilli en 2023, 14,2 millions de passagers en comparaison de 14,5 en 2019. Dans le détail, sur l’ensemble de l’année, les deux terminaux de Nice Côte d’Azur ont accueilli 14,08 millions de passagers pour l’aviation commerciale, contre 14,3 millions en 2019, soit un taux de reprise de 98% pour un coefficient de remplissage de 80,2%. Ce trafic passagers a été réalisé avec seulement 107 404 mouvements d’avions commerciaux, contre 110 866 avant la pandémie.
Le trafic d’aviation générale, pour sa part, s’affiche en retrait par rapport à l’année passée, les besoins spécifiques liés à la période pandémique s’étant estompés. Ainsi le nombre de mouvements sur les plateformes niçoise, cannoise et du Golfe de Saint-Tropez est en baisse de 7,3% par rapport à 2022, mais toujours au-dessus des niveaux de 2019.
Pour l’aéroport de Nice Côte-d’Azur, les travaux d’adaptation du terminal 2 ont pu démarrer au cours de l’année, avec un calendrier prévisionnel de livraison en deux temps. La nouvelle salle d’embarquement sera opérationnelle pour l’été 2025. Le module « ressources » qui comportera 36 nouvelles banques d’enregistrement et un tri bagage, sera lui mis en service un an après pour la haute saison 2026.
Cette adaptation, rendue nécessaire par l’évolution du trafic passagers, doit permettre de porter de 14 à 18 millions la capacité théorique d’accueil annuelle de l’aéroport. Engagé depuis 2010 dans une ambitieuse politique de décarbonation de ses activités, l’aéroport de Nice Côte-d’Azur a été le premier de France à obtenir l’Airport Carbon Accreditation niveau 4+. Aéroports de la Côte d’Azur, dans le cadre de son partenariat tripartite inédit avec l’Office National des Forêts et des communes au plus près de ses aéroports de Nice et de Cannes, a poursuivi sa politique de reforestation du territoire.
2 800 arbres ont été plantés cette année sur les communes de Roubion et de Séranon, portant à 15 052 le nombre d’arbres plantés depuis 2020 sur 18,5 hectares. Moins émettre, mais aussi préserver, c’est l’autre volet de la politique de développement durable d’Aéroports de la Côte d’Azur. C’est ainsi que l’aéroport du Golfe de Saint-Tropez, numéro deux européen dans le secteur de l’aviation d’affaires a obtenu le label AéroBio, récompensant son minutieux travail de recensement et de préservation de la biodiversité sur son terrain.Depuis 2016, Aéroports de la Côte d’Azur est géré par un groupe privé dont la majorité du capital appartient au consortium Azzurra.
Photos : Ecomnews
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