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Nathalie Bureau du Colombier
5 mars 2025 Dernière mise à jour le Mercredi 5 Mars 2025 à 11:41

Les présidents de la Région Sud Renaud Muselier et de la Chambre de commerce et d’industrie Aix Marseille Provence Jean-Luc Chauvin ont sollicité le 3 mars dernier une intervention financière de l’État à hauteur de 100 M€ dans le cadre du Plan Marseille en Grand pour éviter à tout prix le départ des Galeries Lafayette du Centre Bourse prévu à la fin de l’année. Un tel naufrage risquerait d’entraîner avec lui tout le commerce du centre-ville. Une étude de fond pour revitaliser le commerce va être aussi engagée. 

Après l’onde de choc provoquée en janvier par l’annonce de la fermeture fin 2025 des deux Galeries Lafayette, Centre Bourse et Prado, de Marseille déficitaires de 10 M€, le président de la Chambre de commerce et d’industrie Aix Marseille Provence, Jean-Luc Chauvin, a sollicité Renaud Muselier, président de la Région Sud afin de trouver ensemble une solution pour éviter que le Centre Bourse ne devienne « la plus grande friche commerciale d’Europe ». Les Galeries Lafayette occupent 22 000 des 50 000 m2 du Centre Bourse.

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L’élu régional a accepté de soutenir financièrement une étude sur l’avenir du commerce en centre-ville de Marseille et a co-signé un courrier, adressé le 3 mars, à François Bayrou dans lequel ils demandent à ce qu’une enveloppe de « 100 M€ soit consacrée au maintien des Galeries Lafayette, à la requalification, la sécurisation et l’aménagement du centre-ville de Marseille ».

Une enveloppe qui pourrait être prélevée sur les 5 milliards d’euros du plan présidentiel « Marseille en Grand ». 

« D’après le rapport de la cour des comptes seul 1,3 % de ses crédits avaient été consommés fin 2023, ce qui pose la question du ressenti concret de l’effet de ce plan. Nous avons saisi le premier ministre sur les raisons du départ des Galeries Lafayette : l’insécurité galopante, la paupérisation et l’absence d’aménagements au lendemain des émeutes. Leur départ serait une catastrophe », s’alarme Renaud Muselier qui se dit « sidéré par ce qui se passe ». 

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Entre diagnostic et feuille de route sur l’avenir du commerce 

De son côté Jean-Luc Chauvin avait proposé d’installer la future Cité judiciaire initialement prévue à Arenc au Centre Bourse. « C’est une bonne idée, mais nous ne savons même pas si le projet sera validé », répond le président du Conseil régional. 

La semaine dernière s’est tenue également une réunion en préfecture sur le sujet. « L’avenir du Centre Bourse, corrélé aux émeutes urbaines de l’été 2023, porte sur les sujets de propreté, d’insécurité et de l’occupation de l’espace public. Et avec le départ des Galeries Lafayette d’autres enseignes de la rue Saint-Ferreol s’interrogent. Le taux de vacance commerciale à Marseille est passé de 12 à 16% en trois ans et aujourd’hui il est nettement supérieur à la moyenne nationale qui est de 11% ».   

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Les deux élus vont cofinancer une étude dont le coût avoisinerait 160 000€ en trois phases « le diagnostic, les propositions de programmation économiques et commerciale pour le centre-ville et la co-construction d’un schéma d’orientation de l’artisanat et du commerce à horizon 2035 », a détaillé Jean-Luc Chauvin. 

Malgré la création d’un comité centre-ville en 2023 visant à mieux traiter les problématiques d’insécurité, les problèmes persistent. Les commerçants du centre-ville se plaignent du climat insécuritaire qui règne dans la deuxième ville de France avec de plus en plus d’agressions, de chapardage, de vente à la sauvette et vols à l’arrachée. 

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