La ville de Grasse figure parmi les 222 villes françaises qui bénéficient du dispositif Action cœur de ville, un levier exceptionnel impulsant une belle dynamique dans les centres historiques et un outil qui se traduit tous les jours en actes et des réalisations concrètes. La première convention, signée en 2018, a permis la réalisation de près de soixante actions prioritaires pour un investissement de 12 millions d’euros.
Campus étudiant, jardin des plantes, création du jardin Roure, rénovation énergétique des écoles, végétalisation des espaces publics, nouveaux locaux de l’office du Tourisme du Pays de Grasse, réhabilitation du Portalet, création d’œuvres muralistes… Dans le cadre du dispositif national Action Cœur de Ville (ACV) mis en œuvre depuis 2018, une trentaine de projets ont pu voir le jour dans ce secteur de la ville grâce au soutien appuyé de l’État et de ses partenaires.
2018-2022 : 56 actions prioritaires fléchées
Ces actions concernent le développement de l’enseignement supérieur avec la réalisation d’un campus multi-sites, l’amélioration de l’habitat, le cofinancement des études des îlots dégradés traités dans le cadre du NPNRU, le soutien aux commerces du centre-ville avec notamment la création d’une SEM foncière de redynamisation, la valorisation du patrimoine, avec les travaux de restauration du palais épiscopal actuel hôtel de ville, le lancement des deux appels à projets afin de réhabiliter les îlots Cauvi et Niel, la requalification de l’espace public et la rénovation thermique des bâtiments publics.
En quatre ans, 100% des subventions attribuées à la commune ont été utilisées et une enveloppe de 12 millions d’euros a été injectée par les différents acteurs en faveur de la réhabilitation du patrimoine, de la requalification de l’espace public, du développement des arts, de la culture, de l’enseignement supérieur et de la revitalisation commerciale.
Un nouveau chapitre de cette nouvelle dynamique
La ville de Grasse, l’État et leurs partenaires ont prolongé le dispositif ACV jusqu’en 2026 avec de nombreux projets. « Aujourd’hui, nous ouvrons un nouveau chapitre en actant avec l’État la prolongation du dispositif ACV jusqu’en 2026, précise le Maire Jérôme Viaud. C’est une bonne nouvelle pour notre cité qui va pouvoir continuer de bénéficier d’un accompagnement renforcé indispensable à la poursuite de son évolution. »
Les priorités de la nouvelle convention ont plusieurs axes : vers une offre attractive de l’habitat en centre-ville, un développement économique et commercial équilibré, le développement de l’accessibilité, de la mobilité et des connexions décarbonées, aménagement de l’espace urbain et mise en valeur du patrimoine architectural et paysager et enfin la constitution d’un socle de services en centre-ville.
Et au Maire de détailler quelques projets comme « La requalification de la ZAC Martelly, la réhabilitation des entrées de ville, la transformation des zones commerciales périphériques, des îlots Cauvi, Prouvé et Niel, le développement du design actif, sont autant de projets qui changeront en profondeur le visage du grand centre. Parce que notre ambition est d’accélérer notre action en faveur de la reconquête du centre historique, nous devons conduire en parallèle une politique sécuritaire ferme pour lutter efficacement contre l’habitat indigne, appréhender les personnes en situation irrégulière et assurer un cadre de vie paisible aux habitants de ce secteur. »
Eric Étienne, Préfet, directeur général délégué aux territoires et ruralité à l’agence nationale de la cohésion territoriale a été séduit par les réalisations telles que la médiathèque, le jardin des plantes et aussi les projets à venir « l’entrée de la ville qui va être également un beau projet, les îlot Prouvé et Niel, avec des bâtiments d’une architecture superbe. Cela mérite de réinvestir l’argent de l’État et l’argent de la ville. Nous allons chiffrer et étudier les projets, faire de l’ingénierie avec le maire pour sortir les meilleurs projets possible pour que les habitants soient satisfaits. »
L’ensemble des opérations envisagées représente un montant global d’investissement de 55,5 millions d’euros dont 25 millions d’euros dédiés à la requalification de la piscine Altitude 500. L’aide de l’État devrait se matérialiser par une enveloppe substantielle de 9,5 millions d’euros