Le Territoire d’Industrie Pays de Grasse, Cannes Pays de Lérins et Sophia Antipolis a été labellisé par l’État et l’Agence nationale de la Cohésion des Territoires pour la phase 2 du programme « Territoires d’Industries », couvrant la période 2024-2027. Ce label souligne la force industrielle unique de ces trois intercommunalités des Alpes-Maritimes et leur capacité à répondre aux défis stratégiques locaux tout en valorisant l’innovation, la transition écologique et l’emploi.
Le Territoire d’Industrie Pays de Grasse, Cannes Pays de Lérins et Sophia Antipolis a été labellisé par l’État et l’Agence nationale de la Cohésion des Territoires pour la phase 2 du programme « Territoires d’Industrie », couvrant la période 2024-2027. Ce label met en lumière la force industrielle unique de ces trois intercommunalités des Alpes-Maritimes, tout en valorisant l’innovation, la transition écologique et l’emploi pour relever les défis stratégiques locaux.
Labellisé une nouvelle fois en novembre dernier, le Territoire d’Industrie Pays de Grasse, Cannes Pays de Lérins et Sophia Antipolis fait partie des 182 territoires retenus pour la phase 2 du programme national. Fort de son ADN industriel, ce territoire conjugue savoir-faire, innovation et coopération entre élus et industriels pour répondre aux besoins de transformation industrielle.
Jérôme Viaud, Président de la Communauté d’Agglomération Pays de Grasse, et Jean Leonetti, Président de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis, insistent sur l’importance de s’unir pour réussir. « Ce qui est important, c’est de se structurer, d’additionner nos forces pour permettre à nos entreprises de se relocaliser et de créer de la richesse et des emplois », souligne Jérôme Viaud.
Un territoire aux ambitions affirmées
En s’appuyant sur les spécificités de chaque intercommunalité : Grasse pour l’industrie du parfum, des plantes et des arômes tels que la lavande, la fleur d’oranger, la rose de mai, le jasmin et le mimosa, Cannes pour le numérique, et Sophia Antipolis pour les technologies de pointe, le programme vise à développer une stratégie commune pour maintenir et soutenir les entreprises présentes sur ce bassin de 550 000 habitants.
« Nous avons la chance de pouvoir conjuguer nos forces pour mieux innover, accompagner la modernisation de nos industries et préserver notre excellence », ajoute Jean-Claude Geney, sous-préfet de l’arrondissement de Grasse.
Un programme pragmatique et collectif
Ce programme repose sur une démarche de co-construction, impliquant les collectivités locales, les industriels et l’État. Le Président de la CASA, Jean Leonetti, explique : « Territoire et industrie vont de pair. Nous devons être des facilitateurs du développement économique et non des empêcheurs. »
La clé du succès de cette phase 2 repose sur quatre axes essentiels : l’emploi et les compétences, la transition écologique, l’innovation et la gestion du foncier. Concernant l’emploi, par exemple, les efforts seront concentrés sur la valorisation des métiers industriels auprès des jeunes et la mise en place de formations adaptées aux besoins des entreprises locales.
La transition écologique est également au cœur du programme, avec des actions concrètes pour accompagner les entreprises vers des pratiques plus durables. Alexis Giry, directeur général adjoint du groupe Arthes et membre de la gouvernance du premier comité du pilotage, souligne : « Il est essentiel de continuer le dialogue pour faire remonter les problématiques du terrain et construire ensemble des solutions innovantes. »
Un avenir tourné vers l’international
Ce programme ambitieux ne se limite pas à des enjeux locaux ou nationaux. Il vise à rendre le territoire compétitif sur la scène internationale. Le Sous-Préfet précise : « Ce n’est pas seulement la France que nous voulons rendre plus forte, mais bien une nation compétitive sur le plan international. »
Les partenariats avec des marques internationales, déjà bien implantées sur le territoire, illustrent cette dynamique croissante, notamment dans le secteur des plantes à parfums.
Ce projet collectif ouvre ainsi la voie à une nouvelle ère de coopération entre les acteurs locaux. « Nous avons l’opportunité de construire un avenir industriel positif et résilient », conclut Jérôme Viaud, Président de la CAPG, optimiste quant aux perspectives qu’offre la phase 2 du programme.